Le chauffeur de Samia Ghali est soupçonné d'avoir informé les dealers de la cité de La Castellane sur les opérations de police, notamment après les tirs à la kalachnikov du 9 février dernier. Il fait partie des 34 personnes interpellées lundi lors de la vaste opération de police.
Le chauffeur de la sénatrice PS Samia Ghali était toujours en garde à vue lundi soir, soupçonné "d'avoir informé les dealers des dispositifs policiers" dans la cité de La Castellane à Marseille. Cet homme est l'un des 34 interpellés lundi matin au cours d'une vaste opération policière visant un réseau de trafic de drogue dans cette cité de quelque 7.000 habitants.
Les opérations ont permis la saisie de 11 kg de cannabis, 51.000 euros, 6 armes de poing et trois armes longues"
a détaillé une source proche de l'enquête.
Des écoutes téléphoniques
Le chauffeur de Samia Ghali, maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, est suspecté d'avoir "informé les dealers des dispositifs policiers notamment après la fusillade du 9 février", a expliqué une source proche de l'enquête.Ces soupçons transpirent des écoutes téléphoniques"
a-t-elle ajouté.
Des tirs de kalachnikov
Le 9 février, des policiers avaient été visés par des tirs de kalachnikov dans la cité de la Castellane, juste avant une visite de Manuel Valls au cours de laquelle il avait vanté des résultats "encourageants" contre la délinquance. Les écoutes téléphoniques "ont montré également que depuis le 9 février et lerenforcement de la présence policière, les recettes provenant de ce trafic de drogue a été divisé par cinq", a précisé une source proche de l'enquête.