Dix ans de prison pour le détenteur d'un dépôt d'armes à Marseille

En décembre 2012, la police avait découvert chez lui  dans la cité de la Rouguière à Marseille un véritable arsenal : sept armes de guerre, quatre armes de défense, des uniformes de policiers et des cagoules. Bruno Vitobello vient d'être condamné ce mardi à dix ans de prison.

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Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné mardi à dix ans de prison le détenteur d'un dépôt d'armes découvert, en décembre 2012, dans un appartement de la cité de la Rouguière (11e arrondissement) dans l'Est de la ville. Bruno Vitobello, 32 ans, avait stocké un véritable arsenal contenu dans des valises déposées chez la mère de sa belle-mère. Douze ans de prison avaient été requis. Les enquêteurs avaient saisi sept armes de guerre et quatre armes de défense. Des munitions, des uniformes de policiers, des cagoules et des masques figurant des squelettes ainsi que Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient aussi été retrouvés.

Un service rendu

A l'audience, Bruno Vitobello, condamné à six reprises, avait présenté ce stockage comme "un service rendu".

Mais je n'ai pas l'intention de donner le nom de ceux qui m'ont procuré ces armes"


avait-il ajouté. Ephémère docker à l'âge de 18 ans, le prévenu vivait de ses gains au poker, tirant ainsi un profit mensuel de 10.000 euros, assure-t-il. Il expliquait détenir un gilet pare-balles "à l'occasion de certaines parties de cartes dans les bars". Lors de son interpellation, le 12 décembre 2012, il avait été trouvé porteur de deux armes chargées, prêtes à tirer.

C'est pour me protéger, je pensais que je pouvais être attaqué, c'est dissuasif. Imaginez qu'il y ait un assaillant, c'était pour répondre à un éventuel assaut"


s'est-il expliqué à la barre, évoquant des risques de représailles pour des bagarres en détention.

"Obligatoire d'avoir une arme dans le contexte de la ville"

"C'est presque obligatoire d'avoir une arme dans le contexte de la ville", a-t-il ajouté. Ses défenseurs, Me Valérie Coriatt et Me Philippe Dehapiot, s'étaient élevés contre des réquisitions "d'une extrême sévérité" : "On vous demande de condamner sur autre chose que ce dépôt d'armes, alors qu'il n'y a pas le début du commencement d'une implication de Bruno Vitobello dans un trafic de stupéfiants, pas une seule surveillance".

Trois ans de prison pour la belle-mère

Sa belle-mère a été condamnée à trois ans de prison dont deux avec sursis et la mère de celle-ci à deux ans de prison avec sursis.
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