Emmanuel Macron a fait salle comble pour son meeting au parc Chanot à Marseille ce samedi après-midi. Le candidat En Marche a déroulé ses thèmes de campagne, comme la baisse des charges pour les entreprises. Supporter de l'OM qu'il verra jouer ce soir, il a aussi déclaré sa flamme pour Marseille.
Après une rencontre aussi inattendue qu'express à Marseille avec le président LR de la région, Emmanuel Macron a retrouvé ses supporters samedi après-midi pour un meeting au parc Chanot au cours duquel il a déroulé ses habituels thèmes de campagne.
Le masque de la haine
A la tribune, le candidat du mouvement En Marche a ciblé François Fillon, l' accusant de se retrancher dans un "clan" qui porte "le
masque de la haine". Il n'a "plus de programme" et qui, "alors, invective les autres", a-t-il déclaré pour répondre aux attaques du leader de la droite et de ses soutiens l'accusant de "supercherie" ou de "populisme mondain".
a lancé pour sa part Emmanuel Macron, devant 6.000 à 8.000 personnes."Il ne peut plus aller à la rencontre des Français, il ne peut plus, alors il se calfeutre avec son clan",
"C'est devenu un clan, qui joue sur la revanche. C'est un clan aux pratiques inacceptables qui, hier (vendredi, ndlr), a fait siffler un gaulliste", a-t-il déclaré. Une référence à M. Estrosi, copieusement hué lors du meeting à Toulon de M. Fillon, dont des partisans ne lui ont pas pardonné d'avoir demandé le retrait de leur candidat empêtré dans ses affaires judiciaires.
"C'est pour ça que j'ai décidé de manière républicaine de rendre visite" au président de la région PACA, a justifié M. Macron.
A Toulon, "ils ont montré le masque de la haine et de l'indignité. Ce n'est pas le visage que je veux pour la France", a poursuivi le candidat.
Honte à eux!
"Il y a eu peu de moments où le nom de ce parti (Les Républicains, ndr) a été si immérité par celui qui en porte les couleurs", a-t-il encore attaqué. "Ils ont décidé de tourner le dos à la République pour embrasser Sens commun (émanation politique de la Manif pour tous au sens de LR). Eh bien honte à eux !", a accusé M. Macron.
a-t-il lancé sous des vivats. Quelques minutes plus tard, l'ex-ministre de l'Economie s'en est de nouveau pris à M. Fillon, "Premier ministre collaborateur et qui maintenant dirait : +ce n'était pas mon quinquennat+" entre 2007 et 2012."Qu'ils suivent cette route poursuivant le Front national. Nous nous sommes là et nous allons gagner !",
"Les héritiers du million de chômeurs, du 600 milliards de dettes, ce sont eux, pas nous !", a-t-il lancé, en référence au quinquennat de Nicolas Sarkozy lors duquel François Fillon était Premier ministre.