De source syndicale, la direction du quotidien régional de gauche a présenté un plan social prévoyant la suppression de 25 emplois sur 117. Une information que la direction n'a pas souhaité confimer.
Selon le SNJ-CGT, La Marseillaise, quotidien régional en difficulté financière, a présenté aux syndicats un plan social prévoyant la suppression de 25 emplois sur 117. De son côté la direction du journal, placé fin novembre 2016 en redressement judiciaire, n'a pas souhaité confirmer ni commenter cette information révélée par le site local d'investigation Marsactu.
La direction du journal, fondé pendant la Résistance et proche des communistes, a présenté son plan de restructuration fin février : "C'est un choc, même si l'on pouvait s'y attendre, car nous n'avons pas du tout été associés à la préparation" de ces mesures, a déploré Jean-Marie Dinh, représentant du syndicat SNJ-CGT. "Une phase de négociations a été ouverte" avec les syndicats, qui espèrent réduire le nombre d'emplois menacés.
Le quotidien, qui a lancé une souscription auprès de ses lecteurs, a obtenu fin novembre 2016 une période d'observation de six mois pour tenter de se remettre sur les rails. Ses dirigeants, qui revendiquent leur indépendance des groupes financiers, affirment faire les frais d'une chute de la publicité.
Le journal ne publie pas ses chiffres de tirage ni de vente, qui atteignent 10.000 à 15.000 exemplaires selon une source proche de l'entreprise. Il est diffusé dans six départements du Sud-Est : Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse, Hérault et Gard. La Marseillaise avait déjà connu de graves difficultés et une première période de redressement judiciaire il y a deux ans.