Le "free fight" a mauvaise réputation, victime de ses excès à ses débuts. Aujourd'hui la donne a changé, le MMA (mixed martial arts) est beaucoup plus encadré, même si les compétitions sont toujours interdites en france. L'entrainement est autorisé et les clubs poussent comme des champignons.
C'est dans le club Team Duca que notre équipe est allée mener l'enquète sur le développement du MMA en France et notamment à Marseille.
Un club tenu par David, ex-champion de France de judo, Lyonnais d'origine, aujourd'hui Marseillais et policier de profession.
Mais ici, dans son club et sur le tatami, qu'importe le métier, le sexe, l'âge... Ce qui compte c'est le goût de l'effort...
Pour rappel, le MMA ( mixed martial arts) est une discipline qui réunit tous les autres sports de combat: la lutte , la boxe et... bien sûr le judo.
Technique
Premier constat: La force ne suffit pas, pour faire plier son adversaire, il faut plus que des muscles, la technique, c'est la clef... les clefs!Avant on l'appelait free fight, combat libre, un sport de "bad boys" où tout était permis mais ça c'était avant.
Comme dans tous les autres sports de combat, tout est codifié, il y a des règles,des arbitres.
Et Pourtant, si les entraînements sont autorisés, si les clubs se multiplient, et le nombre d'adhérents, en france les compétitions de MMA sont toujours interdites, en raison des coups portés au sol.
Voilà pour l'argument officiel. En réalité, le ministère des sports subirait le lobbying des autres disciplines, reines dans l'hexagone.
Projets:
La team Duca s'apprète à partir pour la Belgique, d'ici quelques jours. Pour faire de la compétition, il faut donc s'expatrier, en Russie, au Japon, aux Etats-Unis. Comme dans quasiment tous les pays d'europe, les combats sont diffusés à la télé et rassemblent des milliers de spectateurs. Des combats en cage pour un sport spectacle.Dans la Team Duca, on peut aussi compter sur les filles, elles n'ont même pas peur du MMA.