C'est aujourd'hui la Journée Internationale contre l'excision. 200 millions de femmes dans le monde sont encore concernées par cette "tradition" qui se perpétue par les femmes. Cette mutilation génitale entraîne de lourdes conséquences psychologiques et physiques pour petites filles et femmes.
Elles sont encore 200 millions dans le monde à avoir subi une excision, cette mutilation génitale qui consiste à l'ablation du clitoris. Sous prétexte de tradition, les petites filles de nombreux pays d'Afrique, sont encore victimes de cet acte mutilant, qui se perpétue par les femmes.
Depuis des années, des campagnes contre l'excision sont menées dans le monde, y compris en Europe.
Selon Plan International qui lutte depuis des années contre cette pratique, "l'excision se déroule principalement en Afrique où l’on estime le nombre de victimes à 92 millions. L’Egypte et l’Ethiopie sont les deux pays les plus touchés. Elle y est également présente au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique Latine et persiste en Europe de l'ouest, en Amérique du nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande de par l'immigration".
Erigée en "tradition", la lutte est délicate à mener.
"Cette pratique, très ancrée dans les moeurs et traditions des communautés, ne peut être éradiquée que par un travail régulier sur le long terme de sensibilisation, d'information et de discussions avec toutes les parties prenantes", estime Plan International.
Voici le témoignage bouleversant, d'Aïcha, une jeune Guinéenne, recuilli à Marseille par Noémie Dahan et Gilles Guérin :