"J'ai l'impression d'avoir fait les courses, la cuisine, mis la table, mais ce n'est pas moi qui mange", déclare ce mercredi à l'AFP Franck Passi, écarté de Marseille
pour laisser la place à Rudi Garcia après six mois seul à la tête de l'OM.
"Ce n'est pas du tout un échec, au contraire. Dans ce climat délétère et avec tous les aléas de début de saison, je ne peux pas faire un bilan négatif", relativise toutefois le technicien qui assure n'avoir "aucune amertume". Passi a rappelé que quand il a été écarté, son équipe était "à deux points de la 5e place", européenne, et que son "équipe fonctionnait et était cohérente". Il a gardé un peu de frustration car "on était dans une bonne passe quand j'ai été remplacé", trois jours avant d'affronter le Paris SG au Parc des Princes, où Garcia obtiendra un 0-0. Mais comprend également "qu'une nouvelle équipe" dirigeante, "avec un nouveau projet", veuille mettre ses "hommes en place". "Il n'y a rien à dire".
Il imaginait "que ça allait être difficile d'aller au bout de (son) contrat" une fois l'OM vendu au milliardaire américain Frank McCourt, mais "je travaillais comme si j'allais rester, c'est obligé", a-t-il ajouté. Après un court conflit, Passi a touché ses indemnités de licenciement, les vingt mois de salaire qui restaient à son contrat de deux ans, et retient que cette expérience a "validé beaucoup de choses" et va lui "donner de la force pour de nouveaux projets".