Solution anti-gaspi : depuis le 1er janvier, les restaurateurs sont invités à proposer à leurs clients un « doggy bag » pour qu’ils puissent repartir avec ce qu’ils ont laissé dans leur assiette. Une recommandation servie par la loi sur les biodéchets de 2011.
Lutter contre le gaspillage alimentaire, c’est aussi permettre aux clients des restaurants d’emporter les restes des plats qu’ils n’ont pas consommé. Les restaurateurs sont invités à le proposer aux clients depuis le 1er janvier. Cette recommandation s'inscrit dans le cadre de la mise en application du dernier seuil de la loi sur les biodéchets, votée en 2011 (Grenelle II).
Début janvier, les professionnels ont fait une mise au point par la voix de leur fédération, l'UMIH, pour préciser que ce n'était pas une obligation pour les restaurateurs de proposer un "doggy bag" aux consommateurs, mais qu'il s'agissait plutôt d'une pratique désormais "encouragée" pour réduire le gaspillage alimentaire dans les établissements.
Le doggy bag à la française
Depuis le mois de décembre dernier, pourtant, le Gourmet Bag a vu le jour dans notre région avec le soutien du Parc Régional du Luberon.De petits restaurateurs ont décidé de se lancer dans cette opération et n'ont pas attendu l'obligation de faire (une initiative lancée initialement par la DRAAF Rhônes-Alpes, l'an dernier). Le Parc a fournit les boites "Gourmet bag" aux professionnels qui souhaitaient participer à l'expérience ainsi que les supports de communication.
Doggy bag: le terme trouve difficilement sa traduction littérale en français, mais le concept attend lui de trouver sa place à la table des consommateurs.