Après la SNCM, c'est La Marseillaise qui se retrouve ce vendredi au tribunal de commerce pour se déclarer en cessation de paiement. Le quotidien régional qui emploie 213 personnes connaît de graves difficultés financières. Le PDG affirme que le journal continuera d’exister.
Les salariés de La Marseillaise n'imaginaient pas apprendre par leurs confrères de la presse la dramatique situation de leur journal. Mais les communiqués de presse annonçant la mise en cessation de paiement sont arrivés dans les rédactions avant que l'information ne leur soit donnée. A sa une, le quotidien explique ce matin que la SA Seilpca, sa société éditrice s'est "mise sous la protection du tribunal de commerce de Marseille par une déclaration de cessation de paiement avec demande de redressement judiciaire".
Un million de pertes en 2014
Fondée en 1943, La Marseillaise est diffusée sur 6 départements et emploie 213 personnes à Marseille et dans le sud est. Depuis des années le journal est confronté à des difficultés financières. Les pertes s'élèvent à plus d’1 millions d'euros depuis le début de l'année. Pour la direction, plus d'autre choix que de se mettre en cessation de paiement.Jean-Louis Bousquet, le PDG, précise :
La crise économique doublée d'une crise de la presse et d'une chute brutale de la publicité nous contraint à cette démarche pour préserver la continuité de notre titre."
50 postes seraient menacés. Le PDG affirme cependant que le journal continuera d’exister.