La consommation de bonbons explose, pourtant le groupe Haribo veut dégraisser ses effectifs. Un plan de départs volontaires est en préparation qui prévoit des 110 suppressions de postes dans les usines de Marseille et Uzès. Les syndicats et les salariés s'inquiètent.
Tout le monde connaît cette itournelle, vieille de près de 90 ans,"Haribo c'est beau la vie pour les grands et les petits"... mais en ce moment, la fraise Tagaba a du mal à passer chez les salariés français. Haribo France veut réduire de 10 % ses coûts industriels. Depuis la rentré, la direction recueille les souhaits de départs volontaires à la retraite sur ses sites d’Uzès dans le Gard et de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône. L'objectif est de 55 départs sur chacun des deux sites?
Pourtant le groupe allemand se porte bien, grâce à des générations de gourmands qui ont assuré son succès. 100 millions d'ourson, réglisse et autres Dragibus sortent chaque jour de ses usines installées dans une quinzaine de pays pour un chiffre d'affaires estimé entre 1,5 et 2 milliards d’euros.
Une nouvelle usine en Allemagne
Le confiseur est en train d'investir sur une nouvelle usine en Allemagne. En grande partie automatisé, ce site pourrait produire 200.000 tonnes par an, soit 4 fois la capacité française actuelle. De quoi alimenter l'inquiétude des salariés français.C'est en 2020, alors que le site allemand devrait tourner à plein régime, que les salariés d'Uzès et de Marseille seront fixés sur leur sort. Aujourd'hui, Haribo produit dans 15 pays et emploie plus de 6 000 personnes à travers le monde.
Filiale la plus importante du groupe Haribo, Haribo France a réalisé 250 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015 et emploie 750 salariés, dont 350 dans l’usine d’Uzès et 220 dans celle de Marseille.
Reportage de France 3 Pays Gardois :