Marseille : la fraude au permis de conduire devant le tribunal correctionnel

Les responsables d'un trafic de permis de conduire comparaissaient hier lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille. La fraude consistait à envoyer à l'examen d'autres personnes que les vrais candidats.

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Des peines allant jusqu'à trente mois de prison ont été requises ce lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille, contre les organisateurs d'une fraude aux épreuves du permis de conduire. Un trafic qui aurait duré entre 2010 et 2011 et organisé au sein d'une auto-école de Marseille. Le permis était vendu aux alentours de 3.000 euros, et pour l'obtenir, c'est une tierce personne qui allait passer les épreuves du code et de la conduite à la place du candidat. Le tour de passe-passe était possible grâce à une fausse carte d'identité fabriquée pour l'occasion. 

30 mois contre la responsable de l'auto-école


La peine la plus lourde, 30 mois, a été requise contre la responsable de l'auto-école, Claude Evin, 60 ans, surnommée "la chinoise". Une habituée du genre car c'est la 3e fois que cette patronne d'auto-école est jugée pour des faits de fraude à l'examen du permis de conduire. C'est une candidate, mécontente de n'avoir pu obtenir son permis malgré les 3000€ versés qui a révélé toute l'affaire. 
Selon le procureur,

ce système a permis à des gens qui ne sont pas en capacité d'obtenir leur permis, qui ne sont en mesure de lire les panneaux de signalisation, de rouler librement.



Une peine de deux ans de prison a été requise contre Toufik Chachoua, 41 ans, et Rafik El Keurti, 37 ans, considérés comme les gérants de fait de l'auto-école. Déjà condamnés, ces deux prévenus étaient sous surveillance électronique au moment des faits. Un moniteur âgé de 74 ans était également jugé pour avoir accompagné à l'examen des candidats qu'il savait ne pas être ceux dont le nom figurait sur les cartes d'identité qu'il remettait à l'inspecteur.
Une peine d'un an de prison a été réclamée contre lui . Des peines de six et dix mois de prison avec sursis ont été requises contre les petites mains de la fraude, ceux qui allaient passer les épreuves du code et de la conduite à la place des candidats inscrits.
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