Après avoir été capitale de la culture en 2013, la ville de Marseille brigue à présent le titre de Capitale européenne du sport en 2017. Elle a déposé officiellement son dossier de candidature ce lundi à l'Association des Capitales Européennes du Sport (ACES).
Forte de son expérience l'an dernier en tant que Capitale Européenne de la Culture, la ville de Marseille entend poursuivre sur sa lancée dans le domaine du sport cette fois-ci.Aujourd'hui, elle a remis son dossier de candidature à Gian Francesco Lupattelli, président-fondateur de l'Association des capitales européennes du sport (ACES), dans l'espoir de devenir en 2017 Capitale Européenne du Sport.
Chaque année, depuis 2001, l'ACES décerne ce label.
La décision de l'ACES sera rendue publique le 19 novembre: Marseille et Sofia sont les deux seules villes encore en lice pour le label en 2017; pour 2016, Prague et Palerme seront alors également fixées. En 2014, le label avait
été décerné à Cardiff, et Turin lui succèdera en 2015.
"On s'est donné trois objectifs"
a détaillé devant des journalistes Richard Miron, adjoint aux sports de la mairie de Marseille : "le développement économique, la cohésion sociale et l'intensification de la rénovation de nos équipements". "L'intérêt de ce label, c'est d'axer le développement économique sur le sport", a-t-il pointé.
En cas de succès de la candidature marseillaise, Richard Miron évoque déjà parmi les pistes pour profiter de ce label la création d'une faculté de formation aux métiers commerciaux et industriels du sport, l'aménagement d'une zone d'activités autour des industries du sport ou encore un festival autour des sports et jeux traditionnels des anciennes Capitales européennes du sport.
Dans son dossier, Marseille revendique le fait que 220.000 Marseillais --soit 26% de sa population-- pratiquent une activité sportive régulière, dont 150.000 sont licenciés d'un club, et assure dépenser chaque année 10 à 15
millions d'euros dans ses infrastructures sportives --un millier selon la ville.
"Il y a des centaines de disciplines sportives qui ont besoin d'être soutenues et rendues accessibles à tout le monde"
"Mon idée derrière ce label, c'est de mettre en avant le sport (...), explique le nageur Frédérik Bousquet, conseiller municipal.