Entre 3500 (poilice) et 45000 manifestants (syndicats) ont défilé jeudi à Marseille pour demander le retrait de la loi Travail. Dans les Bouches-du-Rhône, deux raffineries sont toujours à l'arrêt et selon la CGT, pénurie de carburant pourrait être de retour.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une foule dense de salariés de la pétrochimie, des transports ou encore du secteur public s'est massée en bas de la Canebière vers 11H00, sous de nombreux drapeaux
de la CGT. Après de mois de conflit le syndicat affirme avoir rassemblé 450000 manifestants, seulement 3500 selon la police. Ceux qui sont là sont dans tous les cas toujours aussi mobilisés. Les salariés de la pétrochimie ne lâchent rien et estment que la pénurie de carburant pourrait bientôt faire son retour, dans la mesure où les dépôts pétroliers ne sont plus approvisionnés. 

Reportage dans le cortège de Jacques Bertollotti et Alban Poitevin : 


"La régression sociale ne se négocie pas", proclamait une banderole. "Ce n'est pas nous qui allons lâcher" dans le bras de fer avec le gouvernement, estimant que "la pression sur l'activité économique commençait à se faire sentir".



200 arrêts de travail

Dans les Bouches-du-Rhône, deux raffineries sur trois sont toujours en grève, et presque toutes les unités de production pétrochimiques du département sont perturbées, selon la CGT, qui a recensé 200 arrêts de travail dans les entreprises du département. "On ne lâche rien !", tonnait dans le cortège Farid, l'un des salariés du Grand
port maritime de Marseille (GPMM).
"Ils ont intérêt (à retirer le projet de réforme du Code du travail)", parce que "sinon, l'Euro, ils ne pourront
pas l'organiser !
", a-t-il dit.

Venu apporter son soutien aux manifestants, un syndicaliste grec, George Mavrikos, secrétaire général de la Fédération syndicale mondiale (FSM), a demandé "au gouvernement français qu'il retire ce crime contre tous les travailleurs" que constituerait la loi Travail. "Votre victoire sera la victoire de tous les travailleurs du monde !", a-t-il
lancé au mégaphone en direction de la foule, depuis le camion de la CGT. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information