Dés aujourd'hui, des tirs sélectifs sont autorisés, contre les sangliers, jusqu’à la fin de l’été autour de Luminy à Marseille afin de stopper la prolifération des sangliers aux abords de la ville et dans les calanques.
Les battues administratives sont donc dorénavant autorisées aux portes de Marseille ainsi que dans les calanques, «dans un souci de prévention» pour limiter la prolifération des sangliers aux abords de la ville. Cette décision fait suite à un accident, en juillet dernier : une randonneuse avait été mordue par un marcassin sur un parking.
Des mesures spécifiques
Dans les Bouches-du-Rhône, les sociétés de chasse ont permis de prélever plus de 6 000 sangliers sur le département, mais les dégâts causés aux cultures ont encore augmenté sur la saison 2013-2014, dans les zones péri-urbaines autour de Marseille et d'Aix-en-Provence.En bordure du Parc National des Calanques, des sangliers isolés ou en petits groupes sont régulièrement observés à proximité immédiate des habitations. Le niveau des populations de sangliers, partie intégrante des écosystèmes, est loin d’être alarmant sur le massif des Calanques. Il nécessite toutefois une vigilance accrue sur le site de Luminy du fait de son importante fréquentation, d'après la préfecture.
Pour lutter contre ces nuisibles le Préfet a décidé de procéder à :
-des tirs sélectifs réalisés par des lieutenants de louveterie (autorisés jusqu’à la fin de l’été autour de Luminy)
-des battues administratives sur les zones non chassées
-inviter les chasseurs à procéder à des tirs anticipés à partir du 1er juin avant l’ouverture générale de la chasse au sanglier prévue le 15 août 2015