Les Abeilles représentent les salariés des mutuelles françaises et les employés de l’assurance de proximité. Selon eux, plus de dix mille emplois sont menacés par le projet de réforme des mutuelles de la ministre de la santé Marisol Touraine .
Les salariés des mutuelles ont décidé de dénoncer le projet du gouvernement d’instaurer des contrats complémentaires santé à destination des plus de 65 ans. C'est un mouvement national, dont le rassemblement principal a eu lieu devant le sénat à 13h ce mardi 27 octobre 2015. D'autres rassemblements on eu lieu à Lyon, Bordeaux, Nice et Marseille devant des antennes de Pôle Emploi pour alerter sur le risque de suppressions de postes. L'objet de la discorde porte sur l'appel d'offre lancé par la ministre de la santé sur le marché des mutuelles afin de généraliser la mutuelle à tous les retraités. Selon le collectif national "les abeilles" reconnaissable à leurs bonnets jaunes ( en référence aux bonnets rouges bretons)
Le 22 octobre, l’Assemblée Nationale a adopté l’article du projet de loi de financement de la sécurité sociale qui instaure cet appel d’offre, au terme duquel quelques hyper-assureurs seront retenus au détriment des petites mutuelles et des petits commerçants de l’assurance. Le projet de loi va maintenant être présenté au Sénat."
avant d'ajouter que
N’oublions pas qu’il existe en France près de 600 organismes d’assurance santé (mutuelles, assureurs) et plus de 10 000 courtiers et agents d’assurance qui conseillent les seniors sur des couvertures santé. Avec cet appel d’offre, la majorité d’entre eux seront rayés de la carte, mettant en péril les emplois de tous ces organismes spécialisés dans la santé."
Ainsi les mutuelles des villages seraient menacées par le nouveau plan de financement de la sécurité sociale. Ces mutuelles ont été lancées par une commune vauclusienne.
Il s'agit de regrouper ses habitants pour bénéficier d'un tarif de groupe.Mais avec ce projet de réforme des mutuelles, à partir de 2016, les plus de 65 ans devraient avoir l'obligation de s'assurer dans des grands groupes.
Explication Alexandre Lepinay Olivier Ducros-Renaudin