France 3 Provence-Alpes vous invite mardi 28 avril à 19h30 Villa Méditerranée, à l'avant-première du film "Marseille, capitale du crime?" de Laurent Bergers et Paul-Henri Moinet d'après le livre éponyme de Frédéric Diefenthal.
Réservation indispensable par mail à sdamak@froggiesmedia.com
Le film remonte le temps et plonge dans l’histoire criminelle de Marseille. A travers le témoignage d’auteurs, d’avocats, de journalistes, de rappeurs, d’anciens policiers et gardiens de prison, Frédéric Diefenthal retrace, de quartier en quartier, l’histoire et le parcours des plus grandes figures marseillaises : Farid Berrahma, Francis Le Belge, Gaëtan Zampa, Mémé et Antoine Guérini... Il évoque aussi Pierre Michel ou l’incroyable histoire de la fin d’un juge. La cité phocéenne a généré les plus grandes légendes du milieu, dont les vies sont profondément ancrées dans ses quartiers. Mais cela suffit-il vraiment à faire de Marseille la capitale du crime ?
Frédéric Diefenthal, déjà auteur de "Paris, capitale du crime", explique à Thomas Robert (www.programmeTV) pourquoi son choix s'est porté sur Marseille.
C’est la seule ville en France où il y a des familles qui ont régné pendant des dizaines d’années avec à leur tête des personnes qui régulaient les choses. Nous racontons l’histoire à travers la visite de la ville et de ses quartiers. Nous ne sommes pas dans le fait divers mais dans le grand banditisme. Au delà de ce documentaire, il y aurait un vrai film à faire, une fresque cinématographique.
Et Marseille, alors ?Vraiment capitale du crime ?
À Marseille, il y a moins de vols, de crimes qu’ailleurs et moins de crimes qu’il y a trente ans. Tout le monde dit tout et n’importe quoi. La violence est aujourd’hui anarchique et on ne sait pas d’où elle vient. Ce sont des jeunes dont on a à peine entendu parler. Tout ces drames, issus de minorités et quartiers sensibles viennent d’un abandon des politiques - je ne me gêne pas pour le dire. Je voulais remettre le point sur le i de Marseille. Il y a les voyous d’un côté et la vie de l’autre. Marseille n’est pas une zone de non droit.
Frédéric Diefenthal