Le tribunal de commerce examine ce mardi l'unique offre de reprise des Editions des Fédérés, conduites par le communiste Pierre Dharréville, soutenue par la Banque Publique d'Investissement. Le tribunal se prononcera le 15 avril sur ce projet de reprise.
Le tribunal de commerce de Marseille va se prononcer le 15 avril sur l'unique projet de reprise du journal La Marseillaise (70 ans d'existence).
Le quotidien est en redressement judiciaire. Ses 208 employés espèrent une reprise favorable pour leur entreprise. Deux offres de reprise avaient été annoncées. mais vendredi dernier, les Nouvelles Editions Marseillaises, conduites par le journaliste Fabrice Kehayan avaient jeté l'éponge. L'offre n'ayant pas permis de réunir les fonds suffisants.
Ce mardi matin, le tribunal de commerce de Marseille examinait le dossier du dernier repreneur : Les Editions des Fédérés (notre photo). Et l'heure était à l'optimisme. Car ces éditions, dirigées par Pierre Dharréville, le secrétaire départemental du Parti Communiste, ont obtenu le soutien du Fonds de développement économique et social, qui garantit un prêt à 70 % consenti par la Banque publique d’investissement (l'Etat garantit les prêts).
Le prêt de 1 million 180 000 euros promis rend l'offre des Fédérés viable.
La proposition des Fédérés ne conserverait que 118 salariés sur les 208 actuels. Mais elle a l'avantage d'exister. Sans repreneur, La Marseillaise serait alors liquidée.
Salariés et amis avaient appelé au rassemblement ce matin devant le tribunal de commerce de Marseille.
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— La Marseillaise (@lamarsweb) 7 Avril 2015
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