Tuerie du musée juif de Bruxelles : 2 Marseillais restent en garde à vue

Deux Marseillais interpellés mardi dans l'enquête sur le tueur présumé du Musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, étaient toujours en garde à vue jeudi soir.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Nemmouche avait été arrêté à Marseille le 30 mai à la descente d'un car en provenance de la capitale belge, six jours après la tuerie qui avait fait quatre morts le 24 mai -deux Israéliens, une Française et un Belge. Agés de 26 et 27 ans, délinquants de droit commun, les deux Marseillais en garde à vue, ont tissé des liens avec Nemmouche, lors de leur détention dans des prisons du sud-est de la France. Lors des perquisitions, des armes ont été découvertes. Sur les cinq personnes interpellées mardi à Marseille, à la demande des juges chargés du volet français de l'enquête, trois ont été relâchées.

Pourquoi Marseille ?

Les enquêteurs belges et français cherchent à comprendre le réseau relationnel de Nemmouche et à expliquer pourquoi il se rendait à Marseille. Au moment de son arrestation, ce Français de 29 ans était en possession d'un revolver, d'une kalachnikov et de munitions. Il avait été remis fin juillet à la justice belge pour répondre de l'attentat au Musée juif de Bruxelles. Sa détention provisoire en Belgique vient d'être prolongée. Mehdi Nemmouche n'a jamais reconnu être l'auteur de la tuerie et ses avocats ne se sont pas prononcés sur le fond de l'affaire, affirmant réserver sa version des
faits pour le procès. Nemmouche a été détenu jusqu'à la fin 2012 avant de se rendre en Belgique, où
il a été accueilli par un proche d'un ancien codétenu, puis en Syrie où les enquêteurs pensent qu'il a intégré des mouvements jihadistes.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information