Petit budget et grande liberté, le cinéma indépendant à l'honneur dans un festival international et entièrement bénévole

Pour sa 8ème édition, qui se déroule du 16 au 19 novembre, le festival international du film indépendant de Saint-Mitre-Les-Remparts présente une quarantaine de courts et longs métrages, sous le parrainage attentif de Patrice Leconte et Catherine Jacob. Un festival qui continue d'émerveiller, grâce notamment à l'énergie de sa vingtaine de bénévoles.

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Indépendant, absolument. International, évidemment. A Saint-Mitre-Les-Remparts, on aime le 7ème art, et on le fait savoir. D'ailleurs la soirée d'ouverture du festival du film indépendant SMR13 est complète. Preuve de l'engouement du public. 

Pour sa 8ème édition qui se déroule 16 au 19 novembre, une quarantaine de courts et longs métrages venus des quatre coins de la planète : l’Inde,  la Chine, le Royaume-Uni, l'Espagne... 

Cette année, le parrain du festival, Patrice Leconte sera pendant tout le week-end, accompagné de l'actrice Catherine Jacob, pour partager "un vrai moment de cinéma, dans la convivialité". 

"Le choix des acteurs"

Jeff Decaux est l'un des organisateurs bénévoles du festival. Lui-même acteur et producteur, il définit le cinéma indépendant comme un cinéma "à moindre budget, moins d'un million d'euro", mais qui offre à ceux qui le font, une plus grande liberté. 

"Le réalisateur a la main mise sur son oeuvre, il a le choix de ses acteurs, de son équipe", explique-t-il à France 3 Provence-Alpes. 

Clip SMR13 2023 from Emmanuel Saez on Vimeo.

Le cinéma indépendant permet "une forme d’expression artistique et cinématographique sans contraintes", ajoute Jeff Decaux. 

Résultat, plus de liberté dans les scénarios, plus de créativité aussi. "Cela donne des comédies décalées, des drames intenses, des documentaires percutants" ajoute-t-il. 

"Un public qui vient chercher ce qu'il veut" 

A l'heure où certains blockbuster battent des records en matière de coûts de production, à l'image du dernier Avatar (avoisinant les 400 millions de dollars), on pourrait croire que le cinéma indépendant peine à tirer son épingle du jeu. 

Et bien il semblerait que non : "Certes, un film indépendant ne sera pas distribué dans 300 salles, mais il aura son public, un public qui vient chercher ce qu'il veut". 

Un public moins jeune que celui des blockbuster, mais un public fidèle. En témoigne la fréquentation du festival SMR13, qui affiche cette année quasi complet sur les quatre jours de l'évènement.

Une vingtaine de bénévoles et deux parrains d'exception  

Une dynamique sur laquelle les vingts bénévoles du festival s'appuyent pour visionner chaque année près de 300 films, pour n'en garder qu'une quarantaine en compétition. "On est tous issus du monde du cinéma, certains sont acteurs, réalisateurs, compositeurs, et on on a tous envie de montrer que le cinéma indépendant a sa place", raconte Jeff Decaux. 

Saint-Mitre-Les-Remparts est donc une belle vitrine, pour des films ambitieux qui continueront d'émerveiller, parfois enrager, en tout cas secouer. 

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