C’était hier la 36eme foire de la Saint-Valentin. Un rendez-vous pour tous les éleveurs de Crau et de plus loin. L’occasion également de présenter les plus beaux spécimens de la race Mérinos d’Arles.
La foire agricole attire beaucoup de monde mais le public vient surtout pour le concours de race mérinos d’Arles.
Concours de beauté
Plusieurs jurys ont examiné avec le plus grand soin toutes les bêtes présentées. Chaque catégorie, béliers, brebis, jeunes femelles, doit répondre à des critères draconiens. La tête, l’allure, la largeur du dos, tout est évalué.
Dominique Gueytte est éleveur à Rosans, dans les Hautes-Alpes. Il repart avec plusieurs prix, notamment un premier prix pour un bélier aux cornes impressionnantes.C’est la reconnaissance de mon travail et d’une passion.
Une race en évolution
La race du mérinos d’Arles a été créée au 18eme siècle. Elle est issue d’un croisement entre des brebis provençales et des béliers espagnols. Depuis les éleveurs n’ont cessé de sélectionner les plus belles bêtes pour améliorer les standards de la race.
Dans la famille Escoffier, on est éleveur depuis 3 générations. Leur GAEC Le Mérinos, situé à Aureille, a obtenu également plusieurs prix au concours.
Lionel Escoffier ne cache pas sa satisfaction.
Autrefois renommée pour sa laine, le mérinos est devenu une race à viande. Pourtant depuis peu, on constate un renouveau pour le marché de la laine. Un acheteur allemand faisait partie du jury de la spécialité.Le mérinos a la laine la plus fine d’Europe.
De la Crau aux Alpes
Rustique et résistant, le mérinos d’Arles est la brebis de la transhumance. En juin, les troupeaux quitteront la plaine de la Crau pour monter en alpage.