À la date du 1er novembre 2023, Culturespaces ne pourra plus exploiter les Carrières des Lumières. La société compte faire appel.
C’est un long démêlé judiciaire qui prend fin. Lundi 28 novembre, la cour administrative d’appel de Marseille a résilié les contrats de délégation de service public entre la municipalité des Baux-de-Provence et "Culturespaces", exploitant des Carrières des lumières et du château des Baux. Une décision qui annule ainsi celle prise par le tribunal administratif de Marseille, datant du 24 janvier 2020.
Un rebondissement inattendu
Cette bataille oppose, depuis 2010, l’ancien prestataire des lieux "Cathédrale d’images", qui avait vu son bail rompu cette même année, et "Culturespaces". Par ailleurs, l’actuel gestionnaire du château et des Carrières compte contester cette sentence en leur défaveur. Car au 1 er novembre 2023, la société ne pourra plus exploiter les Carrières.
Cette affaire est aussi un coup dur à assumer pour les Baux-de-Provence. La mairie va devoir rebondir pour que l'utilisation de ces deux lieux perdurent. Pour rappel, les Carrières des Lumières accueillent près de 800 000 visiteurs chaque année. Cela représente entre un million et 1,5 million d’euros de revenus pour cette ville de moins de 400 habitants.
Aux Baux-de-Provence, 81% des recettes dépendent du tourisme, les recettes des carrières, du château et du parking représentent 66% du budget communal annuel.
Côté pénal, les juges du tribunal correctionnel de Paris rendront leur décision le 10 janvier 2023.