Des tirs en l’air à l'arme automatique ont eu lieu mardi 7 septembre à proximité d'une école, juste à la sortie des classes. En réaction, le maire de Salon-de-Provence a fait détruire un point de vente de drogue.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La scène ahurissante se déroule alors que les enfants de l'école élémentaire de ce quartier populaire des Canourgues sortent vers 13h30, récupérés par leurs parents.

Trois individus arrivent en voiture et sortent sur une esplanade en béton située à une cinquantaine de mètres de là. L'endroit est connu pour être un point de vente de drogues de la cité voisine. Et ils ouvrent le feu "à l'arme de guerre", tirant des rafales en l'air, avant de prendre la fuite. Des douilles de différents calibres seront retrouvées sur place.

La voiture du commando est également retrouvée incendiée peu de temps après sur la commune de Salon-de-Provence.    

Une action bien exécutée qui témoigne d'une guerre entre narcotrafiquants, selon Eddy Sid, délégué du syndicat Unité SGP Police FO Marseille

"Ce n'est pas une zone de non-droit, ce n'est pas les quartiers nord de Marseille, mais c'est une cité clairement identifiée sur le marché du trafic de stups".

"On a déjà eu maille à partir avec des trafiquants, on a déjà démantelé et re-demantelé des réseaux", précise Eddy Sid. "C'est sûrement une logique de reconquête de territoire, un enjeu entre narcotrafiquants". 

La Sûreté départementale a été saisie de l'enquête.

La réponse de la municipalité de Salon ne s'est pas fait attendre. Nicolas Isnard, le maire LR de Salon-de-Provence a ordonné mercredi la destruction de la dalle de béton sur laquelle s'installaient les trafiquants.

Tout ce qui pouvait permettre aux dealers d'organiser leur commerce a également été rasé à coup de pelleteuses. Bancs, arbres ou arbustes ont été détruits ou coupés pour permettre aux caméras de vidéo protection installées à l'abord de l'école de mieux surveiller les alentours.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information