La gendarmerie des Bouches-du-Rhône a saisi deux véhicules le week-end dernier et privé plusieurs automobilistes de leurs permis pour des grands excès de vitesse. Parmi les "records", une voiture flashée à 256 km/h sur l'autouroute A8. Effet pervers du couvre-feu.
Un automobiliste visiblement pressé de rentrer chez lui. Ou juste une envie de grande vitesse sur une autoroute désertée à l'heure du couvre-feu.
Le jeune conducteur d'une Audi RS3 a été flashé le week-end dernier à 256 km/h sur l'autoroute A8, à hauteur de Salon-de-Provence. Une vitesse qui s'approche du record, 269 km/h sur cette même portion d'autoroute.
À bord du bolide, les gendarmes ont trouvé deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années. La voiture était un véhicule de location immatriculé à l'étranger. Elle a été saisie par le peloton de sécurité routière.
Le permis du conducteur a aussi été retiré, avec en prime une amende de 135 euros pour les deux contrevenants, pour non-respect du couvre-feu.
Le jeune chauffard sera convoqué prochainement devant le tribunal de police d'Aix en Provence.
Sur les réseaux sociaux, la gendarmerie des Bouches-du-Rhône n'a pas hésité à communiquer sur cette saisie. "Le peloton d'autoroute de Salon-de-Provence poursuit son action contre les grands excès de vitesse",indique-t-elle sur son compte Facebook, accompagné du hashtag #RoutePlusSûre.
Ce n'est pas la seule saisie effectuée par le peloton d'autoroute les 6 et 7 février. Les gendarmes expliquent que "de nombreux automobilistes ont fait l'objet d'une rétention de leur permis de conduire".
Ils ont également immobilisé une Porsche, dont le conducteur se serait montré agressif et peu coopérant lors d'un contrôle. L'automobiliste est allé jusqu'à "réclamer une contravention pour le non-respect du couvre-feu afin de démontrer sa bonne santé financière et son mépris des règles".
Selon les forces de l'ordre, les infractions nocturnes au code de la route se multiplient ces derniers temps. Les routes parfois désertes après 18h donneraient des envies de liberté à certains. Une liberté qui se paie cher.