Total : la CGT juge "inacceptables" les suppressions de postes

La CGT de la raffinerie Total de La Mède dans les Bouches-du-Rhône juge "inacceptables" les 178 suppressions de postes annoncées ce jeudi 16 avril lors d'un CCE, Comité central d'entreprise  au siège du groupe.  Sur ce site du groupe la CGT est le syndicat majoritaire

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178 suppressions de postes, c'est inacceptable et un investissement de 200 millions d'euros ça peut paraître important mais dans l'industrie on ne fait pas grand chose et certainement pas un projet industriel pérenne

A déclaré  Rachid Medhi, l'un des représentants de la CGT du site. Le syndicaliste a précisé qu'une grève, qui a débuté jeudi à 4h00, paralyse "les expéditions de tous les produits" qui sortent de la raffinerie. Une assemblée générale sera organisée par le syndicat vendredi à 15h00 sur le site.
De son côté FO, qui n'appelle pas à la grève, estime "qu'il n'y a pas de surprise" dans les annonces de la direction de Total, soulignant que les suppressions de postes ou les fermetures de sites en France sont les conséquences de "la stratégie du groupe qui construit des méga-raffineries au Moyen-Orient", a expliqué Bruno Casano, délégué FO au CE.

Ce jeudi un CCE extraordinaire

Jeudi matin Total a présenté aux syndicats un plan de restructuration de l'activité du raffinage en France, lors d'un Comité central d'entreprise au siège du groupe à La Défense dans les Hauts-de-Seine, qui prévoit notamment de supprimer 178 postes sur les 430 que compte sa raffinerie des Bouches-du-Rhône. Ce plan prévoit un investissement de 600 millions d'euros se partageant en 400 pour la modernisation de la raffinerie de Donges dans la Loire-Atlantique et 200 millions d'euros pour la raffinerie de La Mède, qui perdait plus de 100 millions d'euros par an, pour créer une unité de production de biocarburants, a précisé Rachid Mehdi.
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