Dans l'affaire des "écoutes", Nicolas Sarkozy, a été condamné à 3 ans de prison dont 1 an ferme pour corruption et trafic d'influence. L'ancien président de la République, a fait appel. Après l'annonce du verdict, la droite azuréenne n'a pas tardé à réagir.
Sur Twitter, Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a réaffirmé son amitié à Nicolas Sarkozy : "Soutien indéfectible dans cette épreuve qui ne constitue qu’une étape dans un parcours judiciaire qui est loin d’être terminé."
Plus que jamais amitié et fidélité au président @NicolasSarkozy
— Eric Ciotti (@ECiotti) March 1, 2021
Soutien indéfectible dans cette épreuve qui ne constitue qu’une étape dans un parcours judiciaire qui est loin d’être terminé.
Marine Brenier, députée des Alpes-Maritimes, réaffirme également son soutien à Nicolas Sarkozy et parle de cabale contre l'ancien président : "Nous assistons cet après-midi à un dénouement judiciaire tristement prévisible après des années de cabale."
Au moment où @NicolasSarkozy est condamné, je veux assurer tout mon soutien et toute ma fidélité à l'ancien Président de la République.
— Marine Brenier (@marinebrenier) March 1, 2021
Nous assistons cet après-midi à un dénouement judiciaire tristement prévisible après des années de cabale.#Sarkozy pic.twitter.com/LZcZmVttDz
Une condamnation que le maire de Nice, Christian Estrosi, juge "extravagante" : "Il n’est jamais bon que les politiques se mêlent de justice, ni que les magistrats fassent de la politique. Je ne doute pas que cette décision sera invalidée en appel".
Je réaffirme mon amitié et mon soutien à @NicolasSarkozy. La décision prise à son encontre apparait extravagante. Il n’est jamais bon que les politiques se mêlent de justice, ni que les magistrats fassent de la politique. Je ne doute pas que cette décision sera invalidée en appel
— Christian Estrosi (@cestrosi) March 1, 2021
Un jugement qui interpelle aussi David Lisnard, le maire de Cannes : "J'ai récemment déclaré que je ne voyais pas comment dans un état de droit un accusé pouvait être condamné en l'absence de preuve et d'éléments constitutifs du délit. Ce jugement me dément et indépendamment de toute considération personnelle, il en résulte un trouble démocratique."
J'ai récemment déclaré que je ne voyais pas comment dans un état de droit un accusé pouvait être condamné en l'absence de preuve et d'éléments constitutifs du délit. Ce jugement me dément et indépendamment de toute considération personnelle, il en résulte un trouble démocratique.
— David Lisnard (@davidlisnard) March 1, 2021
Même teneur dans les propos de Renaud Muselier, président de la région PACA : "J’adresse au Président Nicolas Sarkozy mon soutien, mon amitié, ma confiance et mon profond respect. Malgré ce jugement de première instance, et après sept ans de procédure, le travail de la justice n’est pas terminé."
J’adresse au Président @NicolasSarkozy mon soutien, mon amitié, ma confiance et mon profond respect.
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) March 1, 2021
Malgré ce jugement de première instance, et après sept ans de procédure, le travail de la justice n’est pas terminé. #Sarkozy pic.twitter.com/wjdcnMagME
Nicolas Sarkozy fait appel
Lundi 1er mars, le tribunal judiciaire de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable de corruption et de trafic d'influence. L'ancien président de la République a été condamné à trois ans de prison dont un an ferme pour corruption et trafic d'influence. Nicolas Sarkozy a fait appel de cette condamnation. Pour son avocate, Jacqueline Laffont, le "jugement est extrêmement sévère", "totalement infondé et injustifé".
Un verdict que Christine Mée, présidente de la 32e chambre du tribunal judiciaire, explique en ces termes : "Nicolas Sarkozy était le garant de l’indépendance de la justice. Il s’est servi de son statut d’ancien président de la République pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel. Au surplus, Nicolas Sarkozy est avocat".
Nicolas Sarkozy était accusé d'avoir tenté d'obtenir en 2014, par l'entremise de Me Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de Gilbert Azibert, alors haut magistrat, dans une procédure concernant la saisie de ses agendas en marge de l'affaire Bettencourt. Des informations qui devaient être délivrées par le magistrat en échange d'un coup de pouce pour un poste de prestige à Monaco.