Déconfinement : les bons gestes pour une balade en forêt

L'Office National des Forêts rappelle que la nature a été préservée pendant ces longues semaines d'épidémie de Covid-19 et de d'obligation de rester chez soi. L'occasion de faire un peu de pédagogie !

Et si après ces longues semaines de confinement, on optait pour une balade dans le massif des Maures, ou encore dans l'Esterel ?
On peut aussi décider de parcourir  le massif de la Sainte-Baume, ou tout simplement la forêt de l'Ile Sainte Marguerite au large de Cannes !

Créée en 1978,  l'association de la forêt et des espaces naturels forestiers méditerranéens suggère de "repenser la forêt" en cette période de déconfinement. 
L'Office National des Forêts de son côté a décidé de faire de la pédagogie. Avec le retour progressif à une vie quotidienne, 90 % des Français disent aimer les promenades en pleine nature.

Chiffres ONF

39 % sont des randonneurs, 21% des coureurs, 19 des cyclistes et 19  des Vttistes.

Les consignes

Pour l'ONF,  avec la réouverture des forêts depuis le 11 mai par les préfets, les messages sont simples, les voici.
► Rester sur les chemins.
► Pas plus de 10 par groupe.
► Tenir son chien en laisse.
► Ne pas se cantonner à proximité des parkings et des entrées forestières.
► Respecter la signalisation.
► Laisser le bois mort au sol.
► Remporter ses déchets.
► Ne pas allumer de feu.
► Ne pas camper.
► Modérer ses cueillettes de fleurs et de champignons quand c'est autorisé.
Quand à la distanciation physique et aux gestes barrières, ils s'imposent même en montagne. Le parc du Mercantour suggère par ailleurs aux randonneurs de reprendre leur activité avec mesure, la journée, en repérant bien le parcours. Il est essentiel de limiter la mobilisation des secours.


Les crises sanitaires


L'ONF rappelle par ailleurs que la forêt est un écosystème complexe. Le moindre déséquilibre, sécheresse, tempêtes, et c'est une crise sanitaire qui apparaît. Quelques exemples :
► la chenille bombyx disparate avale méthodiquement les feuilles de chênes et fait des ravages.
► La pyrale du buis est arrivée sur la Côte d'Azur dans les années 2000 suite au commerce international. Il s'agit d'un papillon qui pond sur ls arbres et les chenilles vont particulièrement voraces.

► L’hylésine détruit les pins d’Alep et la tordeuse grise les mélèzes sur les hauteurs du Var et des Alpes-Maritimes.
incendie;

Voilà pourquoi il ne faut pas ramasser de bois mort, pour éviter la propagation de ces nuisibles. La protection de la forêt, c'est aussi d'éviter les incendies, qui détruisent des hectares chaque année et mettent en danger la vie des habitants et des soldats du feu.
 
LES CHIFFRES
Alpes-Maritimes :
-  123 900 hectares de forêts dont 23 300 hectares en forêts domaniales, 100 600 hectares en AFR, soit 28.8% du territoire du département.
Var :
-  126 700 hectares dont 63 900 hectares en forêts domaniales, 62 800 hectares en AFR, soit 21.2% du territoire du département.

Au total, dans ces deux départements, on compte 330 forêts différentes domaniales et communales sur 250 600 hectares, soit 24.4% du territoire. 

 
L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Provence-Alpes-Côte d'Azur
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité