Le propriétaire de la formule 1 Liberty Media a annoncé en février la disparition des hôtesses lors des Grand Prix mais le patron de l'Automobile Club de Monaco a assuré jeudi que les "grid girls", seraient à en mai lors de la prestigieuse course monégasque.
Michel Boeri l'a affirmé à nos confrères de Monaco Matin. Le patron de l'Automobile Club de Monaco affirme: "On n'a pas de vrais problèmes avec Liberty, si ce n'est cette histoire avec les grid girls. Ils ont d'ailleurs entendu nos arguments. Les filles seront là, sans pancarte. Elles sont jolies et les caméras continueront de faire des gros plans sur elles".
La fin des hôtesses ?
En février, la fin des hôtesses a été annoncée par le propriétaire de la F1 Liberty Media. Le groupe américain a décidé de ses passer des "Grid girls" car il estime que leur présence est dégradante pour la condition féminine. "Cela ne correspond pas aux valeurs défendues par notre marque", a expliqué le directeur commercial.
"Elles sont jolies et font partie du paysage de la F1. Au nom de quoi j'empêcherais 30 filles de gagner leur vie ? ", s'exclame Michel Boeri, président de l'Automobile Club de Monaco.
Cette vidéo officielle des hôtesses de Grand Prix moto permet de mieux se rendre compte du travail de ces filles dans les sports mécaniques.
Le président de l'Automobile Club de Monaco a un avis bien tranché sur le sujet : "Elles sont jolies et font partie du paysage de la F1. Au nom de quoi j'empêcherais 30 filles de gagner leur vie ?"
Pour Michel Boeri, ces filles réalisent des stages qui entrent dans le cadre de leurs études et elles sont payées. "Elles sont élégantes et à l'image de Monaco. Les filles seront là, sans pancartes, certes, mais en tant qu'hôtesses de communication", ajoute-t-il.
Un mot dièse pour les filles
Quelques internautes ont manifesté leur mécontentement sur les réseaux avec le mot dièse #BringBackOurGridGirls.
Les américains ont le don pour enlever les bonnes choses #formule1 #BringBackOurGridGirls
— Jules Koch (@KochJules) 31 janvier 2018
Un mot dièse de mauvais goût quand on sait qu'il est inspiré par #BringBackOurGirls, autre mot dièse créé pour demander la libération de jeunes filles enlevées au Nigéria par le groupe terroriste Boko Haram.
Liberty Media "pas informé"
Un porte-parole de Liberty Media a déclaré à l'AFP que le groupe propriétaire de la F1 n'avait pas été informé l'initiative.
Le groupe propriétaire de la Formule 1 a décidé de remplacer les filles par les enfants. Lors du premier Grand Prix de la saison, fin mars, les hôtesses ont disparu.
Ces hôtesses reviendront-elles dans la principauté ? Réponse le 27 mai avec le début du Grand Prix de Monaco.