Seuls deux maires de Paca ont signé la tribune publiée dans le Journal du Dimanche par "72 maires et élus locaux de droite et du centre qui annoncent leur soutien à Macron". Il s'agit des maires d'Embrun et de Mônetier-les-Bains dans les Hautes-Alpes.
Parmi les 72 élus de droite et du centre qui ont signé la tribune "La République des maires et des élus locaux" ce dimanche dans le JDD, en soutien à Emmanuel Macron, on trouve en 29e et 30e positions deux élus locaux de Paca, maires de communes des Hautes-Alpes : Chantal Eyméoud, maire d'Embrun et Anne-Marie Forgeoux, maire de Mônetier-les-Bains Serre-Chevalier.
Les deux élues se connaissent bien. Chantal Eyméoud avait choisi Anne-marie Forgeoux pour être sa suppléante aux élections législatives de 2017.
Interrogée sur Alpes 1, Chantal Eyméoud, maire d'Embrun depuis 2001, et par ailleurs vice-présidente de la région affirme qu'elle n'entend pas adhérer à LREM et rappelle qu'elle a été élue sans étiquette à la tête de sa commune.
"Je constate que la crise politique que nous traversons est avant tout une crise de la démocratie, explique-t-elle, pour la surmonter il faut faire vivre la démocratie locale (...) Je suis convaincue que tout doit partir des terrioires.(...) Les défis proposés par le président de la République et le gouvernement sont des défis dans lesquels je me retrouve notamment au niveau de la transition écologique".
"Je ne suis pas adhérente à LREM, ajoute l'élue d'Embrun, je soutiens l'action du gouvernement et du président de la République sans être adhérente à un parti parce que je pense qu'aujourd'hui l'adhésion a des partis n'a pas de sens dans une commune. Je me suis toujours présentée sans étiquette particulière". "En tant que maires, en tant qu’élus de proximité en prise directe avec les réalités des Français, nous devons prendre notre part à ce travail de reconstruction nécessaire et largement attendu. (...) Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec. (...), écrivent les signataires.
"Nous refusons de nous laisser réduire à une étiquette, à une consigne de vote, à un appareil partisan. Notre parti, ce sont d’abord nos habitants, c’est la République".