L'annonce du transfert de 25 lits de l'unité d'admission de l'hôpital psychiatrique de Laragne vers Gap a eu l'effet d'une bombe. Pour le personnel hospitalier et les élus locaux, cette délocalisation signeraient la fermeture de l'hôpital
L'annonce de l'Agence Régionale de Santé (ARS) de transférer les 25 lits de l'unité d'admission de l'hôpital psychiatrique de Laragne vers Gap a eu l'effet d'une bombe. La disparition de ce pavillon Provence signerait la fin de l'hôpital.
explique Alain Rossetto, délégué syndical FO.Tous les emplois parallèles, l'administration, les services techniques, la pharmacie, seraient remis en cause et ce n'est pas viable pour les personnels
Tous les élus locaux ont décidé de faire front, les conseillers municipaux ont voté une motion d'opposition à ce projet de délocalisation.
affirme Henriette Martinez, maire de Laragne.Le budget de l'hôpital c'est dix fois celui de la mairie, l'emploi, c'est dix fois celui de la commune. Ce poids est extrêmement important pour la vie économique, pour l'emploi sur notre territoire
Claude d'Harcourt, le directeur général de l'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur, a tenté de rassurer sans véritablement convaincre. Il a annoncé la création d'un groupe de reflexion où le personnel prendra part aux discussions.
a indiqué Françoise Pinet, présidente du conseil de surveillance, mais lorsque les syndicats ont demandé de certifier que les lits resteront à Laragne, la réponse de l'ARS a été pour le moins évasiveIl nous a été assuré que rien n'était encore arrêté
En attendant, une pétition de soutien a été ouverte à la mairie de Laragne.On en discutera bientôt
Reportage : Véronique Bouvier et Léo Centofanti