Un homme de 23 ans a perdu la vie ce samedi 22 juin dans la commune de Val Buëch-Méouge dans les Hautes-Alpes. Il faisait partie d'un groupe de cinq personnes qui se baignaient dans les Gorges de la Méouge. La noyade a eu lieu après un saut près du pont Roman. 14 pompiers sont intervenus pour le sauvetage, sans succès.
À 14h58, ce samedi 22 juin, les pompiers des Hautes-Alpes sont appelés pour une intervention dans les Gorges de la Méouge, sur la commune de Val Buëch-Méouge (05). Un homme n'est pas remonté d'une vasque située en amont du pont roman, après un saut.
Un saut qui tourne mal
Selon les premiers témoignages recueillis, le jeune homme qui était avec des amis, ne serait pas remonté à la surface à la suite d'un saut depuis un rocher.
Les pompiers du département indiquent "avoir engagé six sauveteurs spécialisés en eaux vives répartis dans 5 véhicules, ainsi qu'une ambulance et un chef de groupe pour coordonner l'intervention, soit un total de 14 personnels. Cette opération a également nécessité l'engagement d'un Smur et de la gendarmerie"
La victime était de Bevons dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce décès, les premières constatations laissent penser à un accident de baignade. Une autopsie va être pratiquée.
Des cours d'eau en crue
La veille, la préfecture du département avait annoncé qu'il était dangereux de pratiquer des activités en eaux vives à cause de la crue des cours d'eau suit aux intempéries et aux précipitations importantes qui sont tombées sur le département. Près de 170 mm de pluie sont tombées à certains endroits.
⚠️ Fortes précipitations - vigilance accrue sur les sports d'eau-vive⚠️
— Préfet des Hautes-Alpes (@Prefet05) June 21, 2024
➡️ Il est tombé entre 30 et 50 mm sur les dernières 24 h avec des pointes à 100 mm dans les Écrins.
Pour des raisons de sécurité, le Préfet des Hautes-Alpes conseille de différer les activités d’eau-vive. pic.twitter.com/bZPkeYJeHh
De nombreuses routes restent coupées, des campings ont été évacués, les niveaux des cours d'eau sont soumis à une extrême surveillance en attendant la décrue, qui s'amorce, mais lentement.