Les cultivateurs de sapin redoutaient la baisse du pouvoir d'achat. Dans les Hautes-Alpes, l'un des plus gros producteurs français maintient une forte activité, notamment en proposant des garanties environnementales.
Cette année, les pépinières Robin ont obtenu la certification "Haute valeur environnementale". Dans le bocage du Champsaur, ils cultivent des centaines de milliers de sapins, destinés à être vendus à Noël.
"C'est une certification d'entreprise, cela garantit que l'entreprise prend en compte l'environnement dans lequel elle travaille, précise Bruno Robin, pépiniériste. La volonté, c'est de réduire autant qu'il est possible l'utilisation des produits phytosanitaires, des engrais, de réduire les consommations d'énergie et d'eau."
Selon lui, "Il n'y a pas plus vertueux que la culture d'arbre. Parce que l'arbre, c'est la seule machine qui existe pour fabriquer de l'oxygène." Chaque année, il plante 150.000 nouveaux sapins, de différentes variétés.
150.000 sapins plantés chaque année
"Pour avoir un sapin bon à la vente, on doit en cultiver minimum deux et demi, explique-t-il. Nous ne pouvons pas obtenir 100% des plants qui donnent un sapin bon à vendre. Il y a une sélection. Les sapins qui ne sont pas commercialisés sont broyés et transformés en compost."
Les pépinières Robin bénéficient également du label MPS, attribuée aux producteurs qui s'engagent à la "diminution progressive de l’utilisation de pesticides, d’engrais, d’énergie, d'eau, et par le traitement de manière responsable des déchets."
À Noël, ils vendent 130.000 sapins. Il faut une six à douze ans après la plantation de la graine pour obtenir ceux qui seront commercialisés.