Carlos va faire appel

Condamné à la réclusion à perpétuité pour 4 attentats l'avocate de Ilich Ramirez Sanchez juge le verdict scandaleux.

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Carlos était jugé durant 6 semaines pour 4 attentats qui ont fait 11 morts et 150 blessés en 1982 et 1983. La cour a prononcé la peine requise par le parquet -la peine maximale-, la réclusion à perpétuité avec 18 ans de sûreté.

Attentats à Marseille

Le 29 mars 1982, une bombe explosait dans un train Paris-Toulouse; le 22 avril 1982, c'était au tour d'une voiture piégée devant le siège du magazine Al Watan Al Arabi, rue Marbeuf à Paris. Les deux autres attentats ont été perpétrés le 31 décembre 1983 en gare Saint-Charles de Marseille et contre un TGV Marseille-Paris.

                           

                            Carlos au procès

"Vive la révolution"

Carlos avait conclu son intervention en sanglotant sur la lecture d'un document présenté comme "le testament de Mouammar Kadhafi", un "homme qui a fait plus que tous les révolutionnaires comme nous dans le monde". "Vive la révolution!", "Allah Akbar!", a-t-il lancé, poing levé, imité par une quinzaine de ses soutiens dans le public.
"Comédie de série B"

Dans son monologue erratique, mêlant considérations géopolitiques et personnelles, Carlos s'est livré à une revue critique de son procès "bâclé", une "comédie de série B", décortiquant chaque intervention des avocats des parties civiles et des avocats généraux, ses bêtes noires.

 

Il a déclaré "assumer la responsabilité politique et militaire pour tous les attentats commis par l'Organisation des révolutionnaires internationalistes et le Front populaire de libération de la Palestine", pour la "cause palestinienne". Mais "il n'y a rien qui me lie" aux quatre attentats sanglants dont il est accusé.


"Je n'ai honte de rien"

De cet inventaire à la Carlos ont émergé quelques considérations sur son parcours. Ses fiertés: "je n'ai honte de rien, j'ai jamais trahi, j'ai jamais dénoncé". Ses regrets: "pour ma famille, mes enfants, mes épouses, pour le prix qu'ils ont payé pour être avec moi". Ses ambitions: retourner au Venezuela. "Je ne vais pas recommencer à détourner des avions, ce n'est plus de mon âge, mais j'ai des chose à faire dans mon pays". "Le combat continue".

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