Collard mariniste "sans épouser les idées du FN"

L'avocat marseillais se dit prêt à être candidat aux législatives.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Candidat aux législatives : le président du comité de soutien à la candidature présidentielle de Marine Le Pen, l'avocat Gilbert Collard chez nos confrères de France 2 ce matin a confirmé sa candidature aux législatives à la demande de la présidente du FN. 

"je crois que ce serait (...) très faux-cul de ne pas être candidat, donc jecrois que je vais lui dire oui, parce que c'est vrai qu'on ne peut pas à la fois être président d'un comité de soutien, défendre une candidate et ne pas aller sur le terrain croiser le fer" a expliqué Gilbert Collard à Roland Sicard.

Son rôle : "J'ai pour rôle", en tant que président de ce comité de soutien, "d'amener le maximum d'hommes et de femmes à Marine, pas forcément au Front (national), parce qu'on peut rejoindre Marine Le Pen sans pour autant épouser les idées du Front national", a exposé l'avocat médiatique, invité des "4 vérités" sur France 2.

Sur la peine de mort : "Je suis contre, je suis tout à fait
opposé (...) donc je me sens plus à l'aise au comité qu'au parti" d'extrême droite. Marine Le Pen est favorable au rétablissement de la peine de mort et prône un référendum sur le sujet avec un choix entre la peine capitale et une "perpétuité réelle".

Sur Jean-Marie Le Pen : "Jean-Marie Le Pen, c'est l'histoire".
 "Il est comme mon père, Jean-Marie Le Pen (...) parfois on se querelle avec beaucoup de respect, parce que je vois un peu en lui l'image d'un père avec qui je ne me suis jamais entendu" " "Je l'ai toujours dit, je ne suis jamais arrivé à comprendre... si ce n'est qu'à jouer avec les mots on se fait prendre parfois au piège des mots", a répondu l'avocat.
 "Ces petites phrases moi je les condamne", a-t-il conclu, même si selon lui "on a pardonné" à d'autres, comme à Jacques Chirac - "le bruit et l'odeur" - ou à Georges Frêche, qui avait qualifié les harkis de "sous-hommes".

Revoir les 4 vérités avec Gilbert Collard :

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information