Conditions de travail indignes pour 6 ouvriers

Depuis leur arrivée en France en provenance du Portugal il y a 3 mois, ils n'ont toujours pas été payés

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83 : Conditions de travail indignes ouvriers

Ils devaient toucher 550 euros par mois, nourris, logés. Mais depuis leur arrivée du Portugal il y a 3 mois, 6 ouvriers du bâtiment n'ont toujours pas été payés. Ces ouvriers ont fui la précarité dans leur pays et se retrouvent en France, livrés à eux même et sans argent

Ils devaient toucher 550 euros par mois, nourris, logés. Mais depuis leur arrivée du Portugal il y a 3 mois, 6 ouvriers du bâtiment n'ont toujours pas été payés. Ces ouvriers ont fui la précarité dans leur pays et se retrouvent en France, livrés à eux même et sans argent. La CGT du bâtiment, a décidé de leur venir en aide, en médiatisant l'affaire.

Ils sont ouvriers Portugais, vivent à six dans 20 m2; une précarité entretenue leur employeur, qui en plus, a oublié de les payer depuis près de 3 mois.

Le contrat de travail, rédigé en portugais leur promettait 550 euros par mois pour un minimum de 40 heures par semaine. Le tout sans aucune garantie, sauf peut-être des conditions de travail pour le moins difficiles.

Sur le chantier, les responsables se cachent derrière la légalité d'un contrat qui ne les engage pas.

L'agence d'intérim, qui est aussi le véritable employeur selon ses dires, s'est empressée de virer l'argent sur le compte des ouvriers.

Mais pour l'instant, aucun des comptes bancaires n'a été alimenté. Lassés par tant de promesses, les maçons ont fini par passer à l'action.

En attendant de retrouver un peu de dignité, tous vont retourner au Portugal soigner leurs blessures avant de peut-être revenir en France, exercer leur savoir faire, sur un autre chantier, plus respectueux du droit du travail.

Voir le reportage ci-joint : Francis Malory : Journaliste

                                            Denise Delahaye : Journaliste Reporteur d'images

                                            Nathalie Brancato : Monteuse

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