Sur un ancien terrain militaire, elle entraînerait, selon les riverains, de profonds changements environnementaux
Draguignan : La nouvelle prison fait polémique
Après les inondations du 15 juin 2010, le centre pénitentiaire de Draguignan a fermé. Depuis quelques temps, un ancien terrain militaire situé aux Nouradons, sur la route entre Draguignan et Lorgues, semble être destiné à recevoir la nouvelle prison
Après les inondations du 15 juin 2010, le centre pénitentiaire de Draguignan a fermé. Depuis quelques temps, un ancien terrain militaire situé aux Nouradons, sur la route entre Draguignan et Lorgues, semble être destiné à recevoir la nouvelle prison. Une centaine d'hectares pour une construction de 25000m2.
Mais avant l'ouverture du chantier, les riverains ont le sentiment de ne pas avoir été consultés; ils dénoncent les ravages de cette construction sur la faune et la flore, la destruction de la biodiversité et surtout le changement total de l'environnement et la dépréciation de leurs maisons.
Prison d'une capacité de 546 places
Fini l'ancienne prison; en route pour les Nouradons, un terrain militaire d'une centaine d'hectares qui, dans quelques mois, a de fortes chances d'être transformé en un immense chantier de 25000m2.
Bien avant les premiers coups de pioche, les riverains signalent déjà leur opposition. En cause, pêle-mêle, un accès inadapté, une faune et une flore perturbées et surtout, un environnement transformé.
250 habitations, plus ou moins proches, sont concernées par l'implantation de ce tout nouveau centre pénitentiaire. Sans en contester l'intérêt, tous ne comprennent pas bien le choix de ce terrain; alors ils élèvent la voix…
D'une capacité de 546 places, l'établissement devrait ouvrir ses portes d'ici à 2 à 3 ans. 100 millions d'euros seront nécessaire à sa réalisation. Même si le projet semble bien sur les rails, pour l'instant, aucune déclaration officielle n'a été faite. Une enquête d'utilité publique va être lancée dans quelques jours et une mise en compatibilité du POS à été demandée par les services de l'Etat. Autant de mauvais signes pour les riverains qui espèrent toujours pouvoir échapper à la prison.
Voir le reportage ci-joint : Francis Malory : Journaliste
Denise Delahaye : Journaliste Reporteur d'images
Christine David : Monteuse