Les salariés ont reçu leurs lettres de licenciement et ont décidé de s'installer dans les locaux de Fralib.
Les "Fralib" ne partent pas en vacances.
Depuis que le groupe Unilever a annoncé une délocalisation, pas question de déserter les lieux. Même pendant les vacances, les employés de l'usine Fralib sont présents pour exprimer leur opposition à la fermeture du site de production de thé. Reportage à Gémenos. Depuis que le groupe Unilever a anno
Gémenos :Fralib nouveau plan social en suspension
Les salariés de Fralib étaient à nouveau convoqués ce matin au Tribunal de Grande Instance de Marseille, tribunal qu'ils ont saisi afin de faire annuler le second plan social de la Multinationale Unilever
Depuis vendredi après-midi des salariés de Fralib occupent leur usine de Gémenos, dont la fermeture a été annoncée et le plan de sauvegarde de l'emploi validé le 21 juillet par la justice marseillaise.
Déclaration de Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE de Fralib :
La direction ayant "procédé au licenciement de 134 salariés depuis mercredi 31 août" et puisqu'elle "a affiché son intention de démantèlement de notre usine", "une centaine de salariés de Fralib réunis en assemblée générale ont décidé l'occupation de l'usine tant que notre projet alternatif ne sera pas appliqué.
Des rotations pour assurer une présence 24H/24 vont être organisées. Les salariés menacés se battent pour pérenniser le site et réclament que la marque Elephant, les machines et le savoir-faire leur soient cédés.
Réaction de la direction :
Pour la direction, il s'agit "d'un groupuscule d'environ 20 personnes" sur les 182 salariés du site, qui ont fermé les grilles de l'usine en début d'après-midi, empêchant les autres salariés, les prestataires et la direction de pénétrer dans l'enceinte du site. "Cela représente à peine 10% des effectifs sachant qu'il y avait des gens qui ne sont pas du personnel, alors qu'aujourd'hui 57 personnes, soit plus de 30 % des effectifs ont déjà manifesté leur volonté de débuter leur congé de reclassement et 17 autres ont déjà retrouvé un emploi", a indiqué Sophie Jayet, directrice de la communication de Fralib.
Cour d'appel le 19 octobre :
Le géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques veut fermer l'usine de Gémenos, la seule en France à fabriquer les thés Lipton et infusions Eléphant, au motif d'une compétitivité insuffisante. La cour d'appel d'Aix doit se prononcer le 19 octobre sur un jugement du tribunal administratif de Marseille qui a validé en juillet le plan de sauvegarde de l'emploi proposé par Unilever pour fermer Fralib.
Voir ci-contre les reportages de la rédaction
reportage du 3 septembre - les salariés occupent l'usine
reportage du 16 août 2011 - jour de reprise à Fralib
reportage du 13 août 2011 - les "Fralib" ne partent pas en vacances
reportage du 21 juillet 2011 - plan social validé
reportage du 15 juin 2011 - plan social en suspension
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