Le 16, la Commission de révision des affaires pénales devant la Cour de Cassation pourrait ordonner la libération
Grasse : Retour en prison de Christian Iacono
L'ex-maire de Vence Christian Iacono, condamné pour le viol de son petit-fils qui a récemment retiré ses accusations, s'est déclaré "plutôt désabusé" et en même temps "très déterminé" à obtenir sa libération, alors qu'il réintègre la prison de Grasse
même temps "très déterminé" à obtenir sa libération, alors qu'il réintègre la prison de Grasse (Alpes-Maritimes).
"Cela fait onze ans que je dis que je suis complètement innocent", a commenté
Christian Iacono, âgé de 76 ans, dans un entretien téléphonique accordé à la radio France Bleu Azur.
"Je suis plutôt désabusé, mais pas découragé complètement. Je suis très entouré.
Beaucoup de médias s'intéressent désormais à ce dossier. Le dossier va évoluer.
Je suis très déterminé", a affirmé l'ancien édile des Alpes-Maritimes.
Une éventuelle libération, par suspension de peine, pourrait théoriquement intervenir dans une semaine, le 16 janvier, lorsque l'affaire sera examinée par la Commission de révision des affaires pénales devant la Cour de Cassation.
"Je pars avec l'espoir que ce sera une détention de courte durée, note-t-il. Si ça ne marche pas", il a l'intention de continuer à écrire ses mémoires.
"Je pensais par souci de cohérence qu'on attendrait la décision de la Commission de révision", a noté Christian Iacono, qui retourne en prison pour la quatrième fois. "J'ai été libéré après la rétractation de Gabriel, on a un peu de mal à comprendre".
L'affaire avait connu un saisissant rebondissement en mai lorsque son petit-fils Gabriel, aujourd'hui âgé de 20 ans, était subitement revenu sur ses accusations de viol qu'il avait répétées pendant onze ans.
Christian Iacono avait été condamné en avril 2009, puis en appel le 23 février 2011, à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils.
Il avait été libéré provisoirement le 22 juin dernier. Mais le 26 décembre, la gendarmerie de Vence avait annoncé à l'ancien édile qu'il devrait se constituer prisonnier à compter du 9 janvier.
"Je m'aperçois en fin de compte que j'ai mis dix ans à mentir et il va falloir peut-être que je mette encore dix ans pour démentir", avait alors regretté son petit-fils Gabriel.
Son grand-père s'est dit "de plus en plus favorable" à son ex-accusateur, qui lui a écrit une lettre pour le Nouvel An en demandant son pardon. "Il se bat maintenant pour me faire sortir de ce calvaire comme il le dit", a-t-il confié.
Voir reportage ci-joint : Laurence Collet : Journaliste
Richard De Silvestro : Journalist Reporteur d'images
Philippe Hervé : Monteur
Voir également l'article : "Suspension de peine examinée le 16 janvier"