Selon la présidente de l'AFPPPIP, le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP n'a exprimé aucun remords.
La présidente de la principale association de victimes dans l'affaire des prothèses mammaires PIP a souligné vendredi à Marseille, où elle était
entendue dans le cadre de l'affaire, que Jean-Claude Mas "n'a exprimé aucun remords" à l'occasion de sa mise en examen jeudi.
"Il a répondu qu'à partir de 2005 il n'était plus le responsable légal de ce qui se passait dans PIP et il n'a exprimé absolument aucun remords", a déclaré Alexandra Blachère, qui préside l'Association des femmes porteuses de prothèses PIP (AFPPPIP).
"Il reste toujours sur la même ligne de défense: il reconnaît la fraude mais pour lui ses prothèses ne sont pas plus mauvaises qu'une autre marque, parce qu'il y a selon lui toujours un taux de rupture".
La réaction de l'avocat bordelais Philippe Courois
La mise en examen de Jean-Claude Mas est un soulagement pour les victimes, selon l'avocat Philippe Courois.
"C'est la reconnaissance de leur statut de victime, c'est un grand soulagement", a déclaré l'avocat de l'Association des femmes porteuses de prothèses PIP qui représente plus
Sur le statut de témoin assisté
"Je peux comprendre car on a besoin d'expertises pour déterminer le lien de causalité entre le gel et les cancers", a déclaré Me Courtois.
Sur les 100.000 euros de caution
En revanche, l'avocat de l'Association des femmes porteuses de prothèses PIP s'est dit étonné du délai d'un an accordé à M. Mas pour verser la caution de 100.000 euros de son contrôle judiciaire.
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