Un triple meurtre, un tueur présumé condamné puis gracié... 60 ans après, l'affaire "Dominici" fait toujours parler.
Des plus documentées aux plus extravagantes (services secrets et espionnage), les thèses ne manquent pas depuis 60 ans à propos de l'affaire "Dominici".
Petit village paisible des Alpes-de-Haute-Provence, Lurs bascule dans l'horreur dans la nuit du 4 au 5 août 1952. Trois cadavres sont retrouvés en bordure de la RN96 : celui de Sir Jack Drummond, biochimiste anglais de grande réputation, son épouse lady Ann et leur fille âgée de 10 ans, Elisabeth. En vacances dans la région, la famille britannique avait décider de camper là, au milieu de nulle part !
Ce sera le point de départ de l'une des plus grandes énigmes criminelles d'après-guerre. Très rapidement, les policiers marseillais à qui l'enquête a été confiée, se concentre sur une ferme située à moins de deux cents ètres des lieux du crime, une ferme répondant au nom de "Grand'Terre" et où vit dans une totale autarcie le "clan" Dominici, sous l'autorité de son "patriarche" Gaston.
Arrêté puis jugé, le paysan âgé alors de 77 ans sera reconnu coupable le 28 novembre 1954 du triple meurtre et condamné à mort, avant d'être finalement gracié par le Général de Gaulle le 14 juillet 1960. Mais soixante après les faits, nul ne sait avec certitude si le vieil homme était bien l'auteur de la tuerie...