du 1er au 5 juillet, Marseille va vire au rythme de la Pétanque, ambiance, folklore et suspens garantis
L'ambiance et le mythe du Mondial la Marseillaise à Pétanque, dès demain, et du 1er au 5 juillet, Marseille va vire au rythme de la Pétanque. Cette année encore, pour l'édition 2012, les spectateurs et les champions seront au rendez-vous, pour une nouvelle communion.
Là où il faut être
Tout le monde la connait. Même les non-pratiquants prononcent son nom avec respect et admiration. La Marseillaise...Le nom fait rêver tout joueur de boules. " Un jour, je ferais la Marseillaise" Dans la bouche des joueurs, la phrase sonne comme une formule magique.
Faire la Marseillaise, au moins une fois dans sa vie de bouliste, représente la consécration. Le lieu de pèlerinage. Commémoration de la pétanque, fête populaire, la Marseillaise appartient à la légende. Qu'on y aille avec des prétentions de victoire, ou qu'on y aille juste pour y être, on ne se rend pas à Borély sans une certaine émotion. Dans les allées du parc, l'ambiance impressionne. Tous les niveaux se cotoient, toutes les catégories sociales, tous les âges. Le temps se suspend durant la Marseillaise.
Chacun y vient respirer sa passion. Le soleil, les boules, les noms historiques de la pétanque, Marseille...Le joueur y vit sa part de légende, inscrit son nom dans l'Histoire de la pétanque. La Marseillaise tient du musée vivant, et de la modernité en marche. Bébert de Cagnes, Charlie de Géménos, Albert Pisapia...Les figures légendaires planent sur les terrains. Quintais, Foyot, Bartoli, Rocher...Les ténors actuels bataillent boules en main. On vient aussi pour les voir, amassé dans les galeries formées autour des grosses parties. On vibre et l'on festoie, on participe à la légende. Et l'on se dit, ému, : " J'y étais"...
Le folklore en effet flirte avec la modernité. La ville déjà. Marseille la Belle, fascinante et auréolée d'un parfum de légende. Seule cette cité phocéenne pouvait devenir le théâtre à ciel ouvert de ces scènes boulistes. Ici, on a remonté les origines de la pétanque jusqu'à sa source. Ici, on est au berceau. Car si la "pied tanqué" est né à quelques kilomètres de là, à La Ciotat, c'est sur la terre marseillaise qu'elle a grandi. Les joueurs en bras de chemise ou en Marcel, béret visé sur le crâne, qui se défiaient boules en main devant les terrasses ombragées des bistrots, les palabres plein de faconde et cet accent mythique sous le cagnard castagneur, le verre anisé que l'on partage après les parties...Les voilà, ces ancêtres de la pétanque, devenus images d'Epinal à force d'être si Marseillais !
Cet esprit festif et provençal revit, le long des 5 jours de la compétition. Dans les allées de Borély d'abord, où il n'est pas rare d'assister à ces échanges colorés qui pimentent les parties. Dans la dizaine de bus également, spécialement affrétés pour la Marseillaise, et qui déposent les joueurs sur l'un des 16 terrains de jeu répartis dans la ville. Ambiance de grande kermesse, où les fêtards se mêlent aux plus sérieux, où les couche-tard croisent les lève-tôt. Savoureux mélange des genres....
La Marseillaise, c'est aussi l'ambiance de ces parties mythiques, disputées à l'intérieur de ces galeries qui forment un fer à cheval humain autour du rond et du bouchon. On ne sait pas comment l'on réagirait, mais chacun caresse le secret espoir de disputer ce genre de partie. Croiser le fer avec un cador local ou un champion sans frontière, ici, à Marseille, sous le soleil et les commentaires plein d'accent. Restez connectés, nous partagerons avec vous ces moments et cette ambiance !