Au coeur de la visite de Nicolas Sarkozy : l'emploi, la formation et l'insertion professionnelle des jeunes
Nice : Visite Président de la République
Sa visite sur la Côte d'Azur a pour thème l'emploi, formation et insertion professionnelle des jeunes, sujets qui sont abordés autour d'une table ronde organisée à l'Opéra de Nice avec divers représentants du monde économique
Sa visite sur la Côte d'Azur avait pour thème l’emploi, formation et insertion professionnelle des jeunes, sujets qui ont été abordés autour d'une table ronde organisée à l’Opéra de Nice avec divers représentants du monde économique.
Sur le chantier Vinci, constructeur du Grand Stade de Nice plaine du Var, le Président de la République a rencontré auparavant une cinquantaine de jeunes en contrat de professionnalisation.
Le chef de l’Etat était accompagné de Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et de Nadine Morano, ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle.
Libération de Shalit: "Un très grand soulagement pour la France" :
Nicolas Sarkozy a affirmé que la libération du soldat israélien Gilad Shalit était "un très grand soulagement pour la France" après plus de 5 ans de détention aux mains du Hamas à Gaza, ajoutant que le jeune homme serait "bientôt" reçu à Paris.
La libération de Gilad Shalit, qui a le double nationalité franco-israélienne, est "un très grand soulagement pour la France" et "le fait que Gilad ait été reconnu Français depuis le début a beaucoup contribué, je pense, à le préserver en vie", a affirmé le chef de l'Etat, ajoutant que le jeune homme serait "bientôt" reçu à Paris.
"Je veux croire que ça va permettre de reprendre des discussions" entre Israéliens et Palestiniens, a également affirmé M. Sarkozy, qui s'exprimait devant la presse.
"Je veux croire que ça va permettre de reprendre des discussions" entre Israéliens et Palestiniens, a également affirmé M. Sarkozy, qui s'exprimait devant la presse.
"Je veux aussi dire combien je souhaite que le président (de l'Autorité palestinienne) Mahmoud Abbas soit concerné par la seconde partie de la libération (...). Je souhaite qu'il y ait également des détenus de Cisjordanie qui puissent rentrer en Cisjordanie.
Quand tout le monde se parle, ça facilite quand même les choses", a-t-il ajouté.
Au cours de sa visite, Nicolas Sarkozy s'est rendu à la mairie de Nice pour décrocher symboliquement un portrait de Gilad Shalit affiché sur sa façade. (AFP)
Quand tout le monde se parle, ça facilite quand même les choses", a-t-il ajouté.
Au cours de sa visite, Nicolas Sarkozy s'est rendu à la mairie de Nice pour décrocher symboliquement un portrait de Gilad Shalit affiché sur sa façade. (AFP)
Nicolas Sarkozy dramatise la situation de l'Europe et défend ses réformes :
Nicolas Sarkozy a dramatisé les enjeux "très importants" du sommet européen programmé dimanche sur la crise de la zone euro et mis en garde ceux qui seraient tentés de revenir sur sa réforme des retraites ou la réduction des dépenses publiques.
"Le monde et l'Europe traversent une crise financière sans précédent, cette crise va nous amener à prendre dans les jours qui viennent des décisions importantes, très importantes", a déclaré M. Sarkozy à l'issue d'une table ronde sur l'emploi et l'insertion des jeunes.
"Le choix de l'Europe qu'a fait la France (...) est un choix que nul ne doit remettre en cause. La France seule ne résistera pas", a-t-il insisté, "je ne laisserai jamais détruire ce patrimoine européen".
"L'euro, c'est le coeur de la construction européenne. Laisser détruire l'euro, c'est prendre le risque de détruire l'Europe, c'est l'isolement de la France (...) Ceux qui détruiront l'Europe et l'euro porteront la responsabilité de la résurgence de conflits et d'oppositions sur notre continent", a poursuivi le chef de l'Etat sur un ton très solennel.
Sur sa lancée, Nicolas Sarkozy en a profité pour défendre ses réformes, notamment celle des retraites, et critiqué en creux ceux qui, comme le candidat du PS à la présidentielle François Hollande, ont promis de la remettre en cause.
"Il n'y a pas de choix (...) il est venu largement le temps de réduire nos dépenses et de mettre en oeuvre les réformes qui permettent de réduire nos budgets", a-t-il estimé.
Nicolas Sarkozy a dramatisé les enjeux "très importants" du sommet européen programmé dimanche sur la crise de la zone euro et mis en garde ceux qui seraient tentés de revenir sur sa réforme des retraites ou la réduction des dépenses publiques.
"Le monde et l'Europe traversent une crise financière sans précédent, cette crise va nous amener à prendre dans les jours qui viennent des décisions importantes, très importantes", a déclaré M. Sarkozy à l'issue d'une table ronde sur l'emploi et l'insertion des jeunes.
"Le choix de l'Europe qu'a fait la France (...) est un choix que nul ne doit remettre en cause. La France seule ne résistera pas", a-t-il insisté, "je ne laisserai jamais détruire ce patrimoine européen".
"L'euro, c'est le coeur de la construction européenne. Laisser détruire l'euro, c'est prendre le risque de détruire l'Europe, c'est l'isolement de la France (...) Ceux qui détruiront l'Europe et l'euro porteront la responsabilité de la résurgence de conflits et d'oppositions sur notre continent", a poursuivi le chef de l'Etat sur un ton très solennel.
Sur sa lancée, Nicolas Sarkozy en a profité pour défendre ses réformes, notamment celle des retraites, et critiqué en creux ceux qui, comme le candidat du PS à la présidentielle François Hollande, ont promis de la remettre en cause.
"Il n'y a pas de choix (...) il est venu largement le temps de réduire nos dépenses et de mettre en oeuvre les réformes qui permettent de réduire nos budgets", a-t-il estimé.