Les policiers marseillais en colère

Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés à Marseille en soutien à leur collègue blessé.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Quelque 600 policiers en civil se sont rassemblés en silence vendredi devant la préfecture de police à Marseille, en soutien à leur collègue
grièvement blessé à Vitrolles, et après une série de fusillades cette semaine.

"On se relaye à l'hôpital"

"On vient avant tout comme collègues. Cela fait depuis lundi qu'on se relaie à l'hôpital", a expliqué Stéphane, un policier de la brigade anticriminalité d'Aix-en-Provence, collègue d'Eric Lales, toujours entre la vie et la mort après avoir été victime d'une rafale de kalachnikov au terme d'une course-poursuite avec des cambrioleurs dans la nuit de dimanche à lundi.
Des moyens limités

"Après, ça peut servir à faire valoir des revendications. Au niveau des effectifs, on nous dit qu'il y a ce qu'il faut, mais ça on ne le sait pas. Au niveau des armes de défense collective, on est limité. Et puis il faudra peut-être un jour réviser les lois en matière de légitime défense", a-t-il ajouté.

Des individus déjà interpellés 40 fois

"C'est un mouvement de colère et de protestation face à la montée de la violence. Il ne se passe plus une journée à Marseille sans que l'on parle d'un braquage, d'un règlement de comptes ou d'une fusillade à la kalachnikov", a souligné Fabrice Hiller, secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police. "Il faut faire en sorte d'éviter que de telles armes entrent en France, mettre des effectifs sur la voie publique et ne pas permettre qu'un individu déjà interpellé 40 fois (un des malfaiteurs tué par ses complices à Vitrolles, ndlr) se retrouve au milieu d'une fusillade", a-t-il poursuivi.

Une mauvaise répartition des effectifs
"Cette affaire (de Vitrolles, ndlr) révèle une très mauvaise répartition des effectifs de la police nationale en France et l'absence de réponse pénale depuis des années", a estimé Yves Robert, responsable régional du Syndicat national des officiers de police, dénonçant aussi un manque de policiers en tenue sur la voie publique dans des quartiers périphériques de Marseille.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information