Toutes les réactions des élus après le premier tour de l'élection présidentielle.
Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille
Le président du groupe UMP au Sénat estime que pour le deuxième tour le choix se pose désormais entre le "courage" et la "démagogie". "Pour le deuxième tour, le choix est entre les solutions de la responsabilité et du courage et celles de la démagogie", affirme-t-il, estimant qu'au premier tour, les Français ont avant tout "exprimé leur désarroi face à la crise". "Avec neuf candidats contre lui, Nicolas Sarkozy a défendu la seule vision possible pour l'avenir par rapport à la protestation qui ne mène nulle part", a-t-il insisté.
Florian Philippot, directeur de campagne FN
Le score de 18% réalisé dimanche soir par la présidente du parti d'extrême droite
est à ses yeux "un vote d'espérance". "L'essai d'hier soir doit être transformé
dans l'avenir, on peut avoir beaucoup de députés (...) qui pourront changer les
choses".
Interrogé sur d'éventuelles consignes de vote pour le 2e tour, il a estimé qu'on ne pouvait "pas choisir entre deux candidats interchangeables", lui-même s'apprêtant à "peut-être voter blanc, ou revoter Marine Le Pen".
Michel Vauzelle, président PS de la région PACA
"Je suis très heureux pour la France du formidable succès remporté par François
Hollande. C'est aussi le succès de toute la gauche. Ainsi, un immense espoir est
offert à notre peuple si nous savons nous rassembler", a déclaré l'ancien garde des Sceaux dans un communiqué.
"Nous avons maintenant le devoir de nous mobiliser autour des valeurs républicaines
pour restaurer une politique de justice sociale et de fraternité. Ce sera le 6 mai une victoire historique. Les Français ont condamné le bilan désastreux du président sortant: privilégier les plus riches; monter les citoyens les uns contre les autres, mépriser le peuple; détruire les services publics: sécurité, santé, éducation; dégrader l'image de la France".
Jean-Luc Mélenchon
Arrivé en 4e position, le candidat du Front de Gauche appelle à battre Sarkozy le 6 mai "sans rien demander en échange".
"Je vous appelle à vous retrouver le 6 mai pour battre Sarkozy".
"Je vous demande de ne pas traîner les pieds, je vous demande de vous mobiliser comme s'il s'agissait de me faire gagner moi-m^me l'élection présidentielle. Ne demandez rien en échange, seulement l'acte de votre conscience".
Laurence Vichnievsky, EELV
Patrick Filosa, Modem