Selon le SNUIPP le mouvement est largement suivi à Marseille.
Les chiffres du Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles (SNUIPP/FSU) : Ce matin selon le syndicat 60% des instituteurs de l'agglomération sont en grève pour protester contre les propositions de l'inspection Académique.
Hier, lundi, le représentant du Ministère de l'éducation nationale à Marseille aurait dévoilé ses propositions lors d'un groupe de travail sur la carte scolaire. L'inspecteur aurait proposé de fermer 159 postes dans la deuxième ville de France pour la rentrée prochaine, soit pour les syndicats 6 propositions de fermeture de classes : Maternelle Edouard Vaillant, Pommier, St Charles, Convalescents, Peysonnel 1et Major Cathédrale.
Politique d'économies : Le ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel dit vouloir ajuster le nombre de classes en fonction de la baisse du nombre d'enfants à scolariser.
Par ailleurs le ministère revoit sa politique en matière de psychologue scolaire. Le ministère vient de décider de fermer les centres de formation de psychologues scolaires d'Aix-Marseille et de Lille, pour ne garder que ceux de Bordeaux, Lyon et Paris, mais cette décision a été prise "sans annonce officielle" et "sans concertation aucune avec les formateurs des centres supprimés", a affirmé la Fédération des conseils de Parents d'Elèves (FCPE) dans un communiqué.
La FCPE déplore par ailleurs la suppression de "4.000 postes d'enseignants de langues", ainsi que des postes d'intervenants en langues en primaire.
La manifestation de ce mardi matin
Estelle Mathieu et Roger Gasc suivaient ce matin la manifestation des enseignants :
"Un record d'indignité" pour le PS
Le parti socialiste réagit cet après-midi dans un communiqué à la presse suite à la présentation de la carte scolaire par l'inspecteur d'académie hier lundi : " un record en termes de fermetures : 188 pour seulement 19 ouvertures. L'Inspecteur d'Académie en profite pour augmenter le seuil du nombre d'élèves par classe".
"L'inspection académique s'attaque cette année à l'os et modifie les seuils d'ouverture et de fermetures de classes. Le nombre d'enfants par classe est augmenté, y compris en zone prioritaire, la dégradation des taux d'encadrements détériore les conditions des élèves et des enseignants déjà bien mauvaises à Marseille, à plus forte raison quand on connaît la vétusté et l'éxiguité de la majorité des bâtiments scolaires" explique le communiqué.