Eugène Caselli, le président de Marseille Provence Métropole, a annoncé une série de mesures pour une ville propre
Les Marseillais attendaient depuis longtemps une politique énergique en faveur de la propreté de leur ville. Ce jour est enfin arrivé. Aujourd'hui, une trentaine de préconisations ont été présentées par Eugène Caselli.
Dans ces préconisations, le "fini-parti" est remis en question. Et la journée des éboueurs (actuellement de 3 ou 4 heures) a été rallongée.
Quatre élus - deux élus PS de MPM et deux élus UMP de la mairie - sont partis d'un constat accablant: "la ville semble constamment sale", écrivent-ils dans leur rapport, en raison d'un "travail insuffisamment efficace", effectué par les agents territoriaux de la collecte soumis au "fini-parti", et d'"un incivisme patent".
Un tag dans la ville qui résume la situation ressentie par les Marseillais et les visiteurs de la deuxième ville de France (photo copyrights Mariozetta via flick'r):
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L'une des solutions, structurelles, est simple: "la limitation du "fini-parti"
et sa disparition à terme".
Cette suppression concernera tout d'abord les agents de maîtrise, a précisé Eugène Caselli, puis ceux chargés de la collecte (les "rippeurs").
Les résidus autour des bennes ne sont plus tolérées, et les agents de maîtrise sont poussés à se rendre plus souvent sur le terrain, pour contrôler le travail.
Une centaine d'éboueurs seront embauchés pour renforcer les rangs du nettoyage.
Quant à l'incivisme des citoyens, il sera également visé par ces nouvelles préconisations. Et les amendes seront augmentées en cas d'infraction.
La conférence de presse d'Eugène Caselli
"Limitation du fini-parti" : "la majorité des mesures de ce rapport seront mises en route immédiatement" a expliqué Eugène Caselli.
La limitation du "fini-parti" concernera tout d'abord les agents de maîtrise, puis ceux chargés de la collecte : les "rippeurs".
Les Bennes équipées de GPS : les tournées seront allongées et les bennes équipées de GPS et d'un "chronotachygraphe retraçant le temps de travail ainsi que le parcours" des territoriaux.
Remplacement des rippeurs par des cantonniers : Dans les trois ans à venir les départs à la retraite des "rippeurs" seront remplacés par cantoniers en charge du nettoyage des rues. Ces remplacements (40 par an) se feront à "moyens constants" pour la communauté urbaine assure son président.
Tous les Marseillais se souviennent de la dernière grande grève des territoriaux en octobre 20010 (copyrights Amandin via Flick'r)
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