Mondial: retour sur l'hécatombe de favoris

Mondial: retour sur l'hécatombe de favoris, lors de la journée du lundi.

Les 32ème de finale sont quasiment terminés et pour l'instant, aucune surprise à noter ce matin. Mais hier, au Mondial, une grande partie des favoris sont tombés, et notamment les vainqueurs de l'an dernier.

Il ne restait déjà plus que 64 équipes en course, ce matin du mardi. Le soleil brille sur le parc Borély. Hier, les grands noms eux n'ont pas brillé. Nous avons assisté en effet à une véritable hécatombe. Une pluie d'étoiles.

A tout seigneur tout honneur, les tenants du titre d'abord, Guillem, Caillol, Bascunana. La triplette perd son trône, face à Kerdjou, sur une dernière mène de 4. Seulement, la plupart des autres grosses cylindrées stoppent leur parcours à la journée du lundi.

Les trois Philippe, Quintais, Pecoul et Suchaud, perdent leur duel face à la très bonne équipe de Innocenti, Bacchierie et Quilibrano. Le Roi Quintais n'inscrira pas une 5ème étoile Marseillaise à son palmarès. Un autre frisson a également parcouru les allées de Borèly : Fazzino, avec Malbec et Nevraumont, perdent leur bars de fer face au champion départemental mixte Kasbarian, et ses complices Rico et Gregori. Gregori, loin d'être un novice, puisqu'il avait été finaliste en 2000.

L'enfant du pays, le chouchou de Marseille, Eric Bartoli s'effondre lui aussi, monté avec son fils. Un grand Bartoli qui décidément ne parviendra pas encore à remporter cette Marseillaise qui lui tient tant à coeur. Le champion du Monde belge Claudie Weibel, associé à Hureau et Didona subissent le jeu de Pizzela, Lopez et Brunello.

Et hier soir, un autre choc a secoué cette Marseillaise. L'immense Henri Lacroix se voit à son tour relégué au rang des grands vaincus. Après avoir facilement mené 6-0, il s'incline finalement 13-11. Ainsi donc, il ne réussira pas, avec ses compères Godart et Cortés, à disputer une troisième finale.

Cette 51ème Marseillaise a donc fait le tri parmi ses prétendants. Du coup, d'autres favoris continuent leur périple vers le titre. Dylan Rocher par exemple. Encore phénoménal hier, bombardant avec une aisance bluffante tout ce qui tourne de trop près autour du bouchon, le vainqueur de l'édition 2010, toujours équipé avec Dubois et Robineau, impose sa force de frappe.

Et puis le Prince de la Marseillaise, Marco Foyot. Avec son "ami éternel" Passo, et Bezandri, les trois types impressionnent. Cette Marseillaise semble une véritable cure de jouvence pour Marco et Passo. Tout simplement, ils ont retrouvé leur terrible bras qui a fait leur légende. Au point, Marco se régale sur tous les terrains, et n'en finit plus de manger le bouchon, avec un appétit retrouvé. Passo lui dans son rôle de milieu joue complet, atomisant et pointant avec une facilité et un plaisir de jouer qui fait plaisir à voir. Leur troisième homme mérite le détour. Le Malgache Thierry Bezandri explose les boules. Excellent tireur, il s'impose comme l'un des joueurs les plus impressionnants du circuit. De plus, il ne cache pas sa joie, son émotion et son respect pour ces deux partenaires,  " légendes de la pétanque"  comme il le dit lui-même. Alors, Marseille s'emballe pour cette triplette étincelante. Et il se murmure que cette année, Foyot pourrait égaler l'historique record de Pisapia. Une septième victoire dont on sait que Marco rêve secrètement...Alors, 2012, année légendaire ?