Eric de Montgolfier avait décidé de poursuivre un agent qui avait percuté un piéton sur la voie du tramway en 2010
Nice : Piéton renversé; policier municipal relaxé
L'affaire avait tourné à la polémique entre le Procureur de la République et le maire de Nice. Dénonçant des dérives de l'action de la police municipale, Eric de Montgolfier avait décidé de poursuivre un agent qui, au volant de sa voiture, avait renversé un piéton sur la voie du tramway en 2010
L'affaire avait tourné à la polémique entre le Procureur de la République et le maire de Nice. Dénonçant des dérives de l'action de la municipale, il avait décidé de poursuivre un agent qui, au volant de sa voiture, avait renversé un piéton sur la voie du tramway en 2010. Jugé pour blessures involontaires, il a été relaxé.
Le tribunal correctionnel de Nice a relaxé mercredi un policier municipal poursduivi pour avoir blessé involontairement un piéton. Une banale intervention des agents municipaux s’était soldée, le 18 septembre 2010, par un accident de la route dans le nord de la ville, leur voiture percutant une Twingo qui a fini sa course en heurtant un passant, le blessant à la cheville. Le procureur Éric de Montgolfier avait décidé, après une enquête qu'il a menée en personne, de poursuivre pour blessures involontaires le policier municipal tenu pour responsable de l'accident.
«La police municipale a été appelée sur les lieux d'une double tentative d'agression, sous la menace d'un couteau, contre des chauffeurs de bus. La police nationale était demandeuse de soutien», avait expliqué le maire Christian Estrosi, en conflit avec le procureur.
L'accident était survenu en chemin, alors que la voiture de patrouille municipale roulait avec son deux-tons et son gyrophare allumés, empruntant la voie de tram.
Le tribunal correctionnel a motivé sa décision en arguant que la voiture de police avait bien utilisé son deux-tons et son gyrophare, qu’elle était un véhicule prioritaire et qu’elle pouvait donc emprunter la voie du tram. De même, il a estimé que la police municipale n’avait pas à prévenir la police nationale préalablement. (Le Figaro)
Voir le reportage ci-joint : Lise Riger : Journaliste
Marion Mercier : Journaliste Reporteur d'images
Thomas Gauthier : Monteur