Prison et amende pour des toiles contrefaites

6 à 18 mois de prison avec sursis ont été prononcées pour des contrefaçons de Degas, Matisse, Majorelle et Picasso.

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Des peines de 6 à 18 mois de prison avec sursis ont été prononcées lundi par le tribunal correctionnel de Draguignan contre cinq personnes poursuivies dans un dossier de contrefaçon de dessins de Degas, Matisse, Majorelle et Picasso mis au jour en 2007 à Saint-Tropez.

Le tribunal a également condamné les cinq prévenus, dont une artiste-peintre, un antiquaire et un copiste de renom à des amendes de 5.000 à 10.000 euros.

Le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis pour tous les prévenus, ainsi que des peines d'amende.

L'affaire avait été découverte fin 2007 par la brigade des stupéfiants de l'antenne toulonnaise du SRPJ de Marseille qui, au cours d'une perquisition chez un habitant de Saint-Tropez, avait mis la main sur de fausses lithographies.

L'enquête a établi qu'une artiste-peintre, qui ne parvenait pas à vendre ses oeuvres, réalisait de fausses sanguines de Degas ainsi que de faux tableaux de Matisse et de Majorelle, ensuite vendus à un antiquaire en Ardèche pour un montant d'environ 20.000 euros.

Pablo Picasso

Les investigations permettaient de mettre la main sur un faussaire, copiste de renom qui, dans le réseau, établissait de faux certificats d'authenticité.


A son domicile, les policiers saisissaient deux lithographies représentant des scènes taurines de Picasso, un tableau représentant "La Saltimbanque", des faux certificats d'authenticité vierges, des calques et des transparents.

Selon le copiste, le faux Picasso n'était pas une contrefaçon mais une copie, réalisée à la demande d'un particulier qui souhaitait la déposer en gage dans une banque à Londres pour contracter un prêt d'un million d'euros.

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