A Marseille, des élus de tous bords sont satisfaits de la loi sur le génocide arménien.
A Marseille, qui accueille un grand nombre d'habitants d'origine
arménienne, des élus de droite comme de gauche se félicitent du vote par les députés d'une proposition de loi pénalisant la négation des génocides et en particulier celle du génocide arménien.
Roland Blum, premier adjoint au maire et député (UMP)
"Je suis "plus que jamais engagé dans ce qui n'est autre qu'une question de justice pour un peuple maltraité par l'Histoire". "(Je vois) dans cet aboutissement tant attendu le fruit de nombreuses années de combat, tant celui-ci constitue une partie intégrante de (mon) engagement politique".
Le président (PS) de la communauté urbaine Eugène Caselli
"A Marseille, terre d'accueil des réfugiés arméniens qui fuyaient les massacres de 1915 et où vit une communauté qui fait honneur à notre cité, tous les parlementaires, quelle que soit leur couleur politique, ont voté cette loi". "Cet engagement unanime sur un texte qui rend justice à la mémoire du peuple arménien mérite d'être salué", ajoute le président de Marseille Provence Métropole dans son communiqué.
Jean-Noël Guérini président (PS) du conseil général des Bouches-du-Rhône
Après plus de dix années de discussions, de blocages, de tergiversations, d'atermoiements, l'année 2011 se termine par un chaleureux message d'espoir pour toutes les victimes de génocides, notamment pour les représentants de la communauté arménienne". "Il revient aux sénateurs dont je suis de poursuivre le combat pour que la Haute Assemblée vote à son tour ce texte qui n'est pas une loi mémorielle ni une loi de circonstance mais bien une loi de cohérence par rapport à celle de 2001 qui acte la reconnaissance par la France du génocide arménien", ajoute-t-il.