La cour d'appel d'Aix-en-Provence a mis en délibéré la demande de liberté conditionnelle déposée par Christian Iacono
Affaire Iacono : La liberté le 27 mars ?
La cour d'appel d'Aix-en-Provence annoncera sa décision le 27 mars sur une demande de liberté conditionnelle déposée par Christian Iacono, ex-maire de Vence (06), condamné pour le viol de son petit-fils qui a depuis retiré ses accusations.
La cour d'appel d'Aix-en-Provence a réexaminé ce mardi matin une demande de liberté conditionnelle déposée par Christian Iacono, ancien maire de Vence condamné pour le viol de Gabriel, son petit-fils, qui a depuis retiré ses accusations. Elle annoncera sa décision le 27 mars prochain.
Une juge d'application des peines de Grasse s'est déclarée le 16 février favorable à la libération de cet homme de 77 ans, condamné à neuf ans de prison en 2009 puis en appel en février 2011, mais le parquet de Grasse a fait appel de cette décision.
L'audience à huis-clos de ce mardi a été plaidée par visio-conférence par l'ancien maire de Vence et ses avocats au sein même de la maison d'arrêt de Grasse.
Me Baudoux
"Le parquet (d'Aix-en-Provence) a continué à soutenir que la durée de la détention purgée n'était pas suffisante au regard du quantum de la condamnation (9 ans)", a commenté l'un des avocats à l'issue de la visioconférence.
Agé de 77 ans, Christian Iacono assistait à l'audience et était "très fatigué moralement".
Selon sa défense, Christian Iacono remplit toutes les conditions pour une libération conditionnelle (un hébergement stable, l'absence de risque de récidive ou de trouble à l'ordre public). Les textes prévoient qu'il n'y a pas de délai minimum à purger quand un prisonnier a plus de 70 ans.
C'est la quatrième incarcération de M. Iacono depuis l'éclatement de l'affaire en juillet 2000. L'ancien maire avait dû regagner sa cellule de la prison de Grasse le 9 janvier, dans l'attente d'une décision en révision.
Le 23 janvier, la Commission de révision des condamnations pénales, à Paris, a "ordonné un supplément d'information" et rejeté une requête de suspension de peine. Cette commission parisienne a déjà entendu plusieurs membres de la famille Iacono, dont le petit-fils Gabriel la semaine dernière.